En avril 2013, arrêté à la sortie d’une boite de nuit à Liège en Belgique, l’acteur rappeur est mis en garde à vue. Il réplique en accusant les policiers de l’avoir violenté. Au procès qui s’est ouvert mercredi, une vidéo de caméra-surveillance a contredit sa version des faits.
Joey Starr nous avait habitué à mieux. Surtout grâce à son rôle de flic au grand cœur dans le film Polisse de Maïwenn.
Tout commence dans la nuit du 19 au 20 avril 2013, à l’issue d’une prestation du chanteur dans une discothèque liègeoise Le Fiesta Club, en Belgique. Après son concert, Joey Starr se rend dans un bar du Carré, un établissement nocturne dont la réputation n’est plus à faire. À la porte, le videur demande au rappeur d’enlever sa casquette. Celui-ci refuse et s’énerve. Les forces de l’ordre ne tardent pas à intervenir et interpellent Joey Starr. C’est menottes aux poignets que le comédien est conduit au commissariat et placé en garde à vue.
« J’ai déjà reçu des coups, mais comme ça, jamais », déclare alors l’intéressé. « J’étais menotté, je ne pouvais pas réagir. Mais ils me criaient quand même de ne pas bouger et me frappaient ! »
Une vidéo dément les accusations de l’acteur
Presque deux ans après les faits, le procès de Joey Starr s’est ouvert mercredi pour « rébellion et outrage » au tribunal correctionnel de Liège. Pendant la séance, une vidéo de sa cellule a infirmé les propos de l’acteur. Les forces de l’ordre ont ainsi démontré que le chanteur de NTM s’était lui-même frappé plus de 70 fois la tête contre les murs de sa cellule. On peut également le voir se donner des coups de poings contre un mur et une porte, et des coups de tête contre une vitre en plexiglas. « On peut convenir qu’il a la tête dure », a ironisé son avocat.
Joey Starr était absent lors de l’audience. Le procès ayant été renvoyé au 29 avril, l’acteur devrait être présent.