Pour le quotidien britannique « Sunday Telegraph », nul doute c’est bien le Mossad israélien qui a tué le physicien nucléaire iranien Dr. Majid Chahreyari le 5 décembre dernier à Téhéran.
Selon le journal, l’assassinat a été « un cadeau d’adieu de l’ancien chef du Mossad Meïr Dagan », qui venait de terminer son mandat.
Concernant les auteurs, le quotidien cite l’unité « Keydoune », dont la base se situe dans le désert du Néguev.
Chargée des opérations d’assassinats, elle est formée de 38 tueurs professionnels, dont cinq femmes, maitrisant plusieurs langues et dont l’âge est dans les vingtaines.
Le journal avance que ceux qui ont été chargés de cet assassinat maitrisent parfaitement le farsi et œuvrent sous la couverture de fausse identité. Ils s’infiltrent clandestinement en Iran, de façon périodique.
La victime s’était rendu une semaine avant son assassinat en Corée du nord pour y effectuer des pourparlers en vue d’obtenir la production commune davantage de centrifugeuses. Un agent du Mossad aurait parvenu à le reconnaitre sur le chemin de retour, à l’aéroport de Damas, où il faisait escale, avant de se rendre à Téhéran.
En 2009, trois américains, dont une femme ont été arrêtés alors qu’ils avaient investi les territoires iraniens, sans visas, à partir du Kurdistan irakien, sous prétexte qu’ils s’étaient égarés lors d’une randonnée dans cette région. Il s’est pourtant avéré que les trois étaient des juifs, l’un d’entre eux étant également un fin connaisseur de la région.
Après avoir restitué la femme, pour des raisons de santé, les deux autres ont été accusés d’espionnage.