La réorganisation de la campagne de Trump autour des rebelles Breitbart News et Stephen Bannon semble articuler trois messages afin que David puisse gagner contre Goliath.
Dans le premier message, les Clinton sont corrompus. C’est le travail du récent livre devenu film Clinton Cash, de Peter Schweizer, qui décrit la fondation Clinton comme un État dans l’État, créé à la fois pour financer un gouvernement en attente (sous couvert de minuscules activités caritatives)… et pour enrichir les Clinton comme leurs amis en vendant des faveurs. Au point que le Boston Globe, le Washington Post et, maintenant, USA Today demandent aux Clinton de « fermer » la fondation, dans un contexte où l’agence AP (Associated Press) vient de produire une enquête décrivant une troublante symbiose entre la fondation Clinton et le secrétariat d’État, contrairement à l’engagement de démarcation des frontières signé par Hillary à la demande d’Obama, lors de sa prise de fonction. Ce message de corruption n’est cependant que « de l’histoire ancienne » pour la plupart des électeurs, qui pensent que la vielle dame est victime de harcèlement.
Survient un deuxième message, plus facile à saisir, qui renforce le premier : les Clinton sont vendus aux islamistes. C’est un message, neuf, qui prend du poids, et de deux façons.
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Réaction du système :
Stephen Bannon immédiatement accusé d’antisémitisme...
Le candidat républicain vient d’embaucher le patron du site d’informations conservateur Breitbart News, Steve Bannon, nommé directeur général, un titre créé sur mesure pour lui.
[...] Stephen K. Bannon, 62 ans, est né dans une famille démocrate en Virginie, finalement devenue républicaine pour Richard Nixon. Vétéran de la Navy, ancien banquier d’affaires chez Goldman Sachs, il a été conseiller de Sarah Palin et épaule depuis longtemps Donald Trump. Bannon n’a jamais travaillé sur une campagne présidentielle auparavant. Mais sa bonne compréhension des médias et des opinions populistes en font un allié idéal pour le magnat de l’immobilier.
[...] L’entourage d’Hillary Clinton a accusé Steve Bannon et Breitbart d’avoir rapporté d’innombrables « théories du complot anti-musulmanes ou antisémites » et dit s’attendre à ce que la candidate soit encore plus la cible d’« accusations fantasques ».
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... et de violences conjugales
Le nouveau directeur général de campagne de Donald Trump, Steve Bannon, avait été poursuivi en 1996.
La campagne présidentielle de Donald Trump n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Le nouveau directeur général de campagne du candidat républicain à la Maison Blanche, Steve Bannon, a été poursuivi pour violences conjugales il y a vingt ans, rapportent vendredi 26 août le New York Times et le New York Post.
Steve Bannon avait été inculpé en février 1996 de violences domestiques, voies de fait et tentative d’intimidation. Mais l’affaire avait été classée quand son épouse, Mary Louise Piccard, ne s’était pas présentée pour témoigner quelques mois plus tard, selon les mêmes sources.
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