Avertissement :
Je suis un dangereux prof de physique.
La planète n’est pas "pressurisée", ça pourrait amener à penser que le système est fermé, ce qui n’est pas le cas. Ce que l’on appelle "pression atmosphérique" c’est la force pressante exercée par les molécules qui composent l’air.
Cette force pressante (dirigée vers le centre de la planète) est le résultat de la gravité de la Terre appliquée à tout corps possédant une masse (G = m . g), dans notre cas les molécules d’air.
Bien que la masse des molécules soit faible, c’est leur nombre qui joue. Il faut comprendre que nous sommes "fait" pour ne pas nous rendre compte de cette pression dans la vie de tous les jours, peau élastique etc. Une bonne façon de se rendre compte de ce phénomène est simplement d’aller à la mer ou à la piscine.
En effet, plus on descend en profondeur, plus la quantité d’eau au dessus de nous exerce une pression sur nos tympans. Et, plus on descend, plus ça fait mal : simple à comprendre.
Dans l’air, qui est un fluide gazeux, c’est pareil ! Nous sommes tout au fond et nous avons une hauteur d’air d’approximativement 500 km (si on compte la dernière couche ; l’ionosphère).
La preuve ? Lorsque l’on monte en altitude (montagne, avion, etc) la douleurs au niveau des tympan ressemble à celle dans l’eau. C’est le même principe mais ici, c’est une dépressurisation : la pression diminue car la quantité de molécule diminue.
Pourquoi quantité de molécule d’air diminue ? Car plus on se rapproche du centre de la Terre, plus la gravité est importante. L’inverse est tout aussi vrai. Plus on s’éloigne du centre de la Terre, plus la gravité diminue. C’est la gravité et elle seule qui permet au gaz de rester autour de la planète. Tout ceci c’est mesurable et vérifiable avec des expériences très simples et faisables à la maison. On le fait même à l’école...
La deuxième chose qui "maintient" cette couche de gaz autour de la planète c’est la couche d’ozone. L’ozone, c’est O3, donc de l’oxygène qui a gagné assez d’énergie pour faire une troisième liaison (ce que nous inspirons c’est O2). Cette énergie est donnée par le soleil. C’est pour cela que cette "couche" se situe plus ou moins à ce que l’on pourrait vulgairement appeler une "extrémité, mais impossible de délimiter un gaz évidemment.
Cette épaisseur de gaz empêche les rayons nocifs du soleil (ultraviolet) de dissiper les autres gaz autour de la Terre (je simplifie). Mars n’a pas eu cette chance...