La chanteuse Shirel, qui s’était faite insultée lors d’un concert qu’elle donnait il y a trois ans, peut être pleinement satisfaite de la police et de la justice françaises : les premiers ont retrouvé l’auteur des injures à caractère antisémite, les seconds ont condamné cette personne à cent quarante heures de travaux d’intérêt général (décision datant de 2004, confirmée en appel cette semaine).

Même si on peut se réjouir d’une telle actualité, il semble pourtant que ce zèle soit purement judéomane. Quand, à l’inverse, c’est un ou plusieurs juifs qui sont les auteurs de violences (donc plus grave que des insultes), il ne se passe rien.

Demandez à Dieudonné, dont une des spectatrices fut aspergée d’acide il y a trois ans (aussi) par un extrémiste juif venu arrêter lui-même le spectacle de l’humoriste ... et être relâché sur-le-champ. Il existe même des images du fauteur de trouble.

Demandez à Alain Soral, attaqué à la batte de baseball dans une librairie par un groupuscule d’extrémiste juifs, qui voulait lui faire payer (sans passer par la case justice) ses propos dans Complément d’Enquête. Là aussi, une vidéo atteste de ce déchaînement de violence, mais aucune interpellation. Devinez quoi, ça fait exactement trois ans que cela s’est passé.

Demandez aux deux éboueurs qui faisaient leur travail rue des Rosiers, et qui ont vu débouler sur eux une horde de juifs déchaînés, qui les ont frappé, insulté, les comparant notamment à Saddam Hussein ... mais là encore, aucune interpellation.

Aors, je suis très content pour Shirel, mais si c’est pour ne retrouver que les antisémites, et jamais les judéomanes, disons que ce n’est pas la justice telle que je l’entend.


Par Jean Robin

Source : http://judeomanie.blogspot.com