Le président israélien Shimon Peres a exprimé dimanche son soutien aux rebelles syriens, dans une interview accordée à la radio publique israélienne.
"Les massacres empirent de jour en jour (en Syrie). C’est une honte. J’éprouve le plus profond respect pour les rebelles qui s’exposent à des tirs à balles réelles, et j’espère qu’ils vaincront", a estimé Peres, avant de partir pour Washington.
Le tueur des enfants de Cana (sud Liban, en avril 1996) a en outre déclaré qu’"on ne peut pas rester indifférent face à ces petits cercueils qui contiennent des corps d’enfants", et d’ajouter : "Les efforts de la communauté internationale sont insuffisants".
Netanyahu accuse l’Iran et le Hezbollah
Le Premier ministre israélien, s’est de son côté indigné. "Nous voyons ce qui se passe en Syrie. Il s’agit tout simplement de massacres de civils, d’enfants et de vieillards".
"Le gouvernement syrien et ceux qui l’aident, l’Iran et le Hezbollah, révèlent leur véritable visage, celui de "l’axe du mal". C’est dans cet environnement que nous vivons", a dit Benjamin Netanyahu durant la séance hebdomadaire de son gouvernement, selon un communiqué de son bureau.
Ayalon propose une assistance israélienne
Pour sa part, le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a déclaré qu’Israël était prêt à fournir une assistance "humanitaire aux victimes des violences en Syrie".
"Nous sommes bouleversés par ce qui se passe dans ce pays. Nos représentants à l’étranger ont demandé à la communauté internationale d’intervenir, et nous avons proposé notre aide, en particulier sous forme d’assistance alimentaire et de médicaments", a dit Ayalon à la radio.
"Nous sommes en contacts avec la Croix rouge internationale et d’autres organisations humanitaires, et avons aussi demandé que les blessés puissent être évacués en Jordanie, où nous pourrions les aider", a-t-il ajouté.