Sur les attributs de l’oligarchie dominante :
Toute oligarchie dominante repose sur deux privilèges : le privilège de juridiction (je ne suis jugé que par mes pairs) et le privilège de l’impôt (je ne paye pas d’impôts).
Tant que la nation n’aura pas conquis ces deux privilèges, nous ne serons pas en démocratie :
- le privilège de juridiction ici consiste à n’accepter de justice que par les jurés, le juge professionnel n’ayant qu’un rôle second et rédactionnel dans l’élaboration de la décision judiciaire.
le privilège de l’impôt consiste à abolir l’impôt sur le travail pour ne retenir que les impôts sur les biens et services et/ou les impôts sur les profits non issus du travail
Sur les moyens révolutionnaires de la lutte :
La grève générale du travail est une arme possible en période de plein emploi, mais illusoire en période de recession puisque la multinationale trouvera toujours dans le réservoir des chômeurs les effectifs suffisants pour remplacer ceux de ses salariés rentrés en résistance.
Ce n’est pas la grève du travail qu’il faut organiser mais la grève de la consommation : le boycott généralisé. Ou cyclique. Ou tournant. Ou endémique.
En effet, retirer ne serait-ce que deux points de consommation c’est plomber le PIB national consécutivement de 70% de ce pourcentage, soit provoquer un déficit budgétaire additionnel d’1% qui envoie l’appareil d’Etat et les multinationales, leurs mandants, dans le mur.
Tout en conservant l’occupation des postes salariés, contribuant ainsi à encore plomber leurs comptes.
D’ailleurs, sur ce chapitre, nos bourreaux ne vivent que de deux choses : notre consommation et notre reconnaissance.
Il faut cesser de consommer leurs marchandises et services : achetons toujours moins chez eux.
Et cesser de les reconnaitre : ne répondons à aucun de leur appel (vote) convocation (justice) ni aucune de leurs questions (sondage).
En somme, il ne faut pas leur rendre ce service de leur faire des reproches il faut les ignorer.
Répondre à ce message