Selon le Financial Times, l’ancien chef de l’État français serait courtisé par des investisseurs, dont le fonds souverain du Qatar, en vue de créer un fonds d’investissement. Ils lui proposent un soutien à hauteur de 500 millions d’euros. Un choix qui pourrait pénaliser son éventuel retour en politique.
La finance ou la politique ? Tel serait le choix que pourrait bientôt devoir faire Nicolas Sarkozy, si l’on en croit le Financial Times daté du dimanche 10 mars. Selon le quotidien britannique, des investisseurs, dont le fonds souverain qatari, auraient en effet proposé à Nicolas Sarkozy un soutien de quelque 500 millions d’euros dans le but de lancer un fonds d’investissement.
Nicolas Sarkozy n’y jouerait pas un rôle exécutif. Mais son équipe pourrait être basée à Paris. L’ancien locataire de l’Élysée aurait à sa charge la gestion des investisseurs et des transactions. Il devrait également faire jouer son carnet d’adresses pour "ouvrir les portes". L’idée serait d’investir dans des sociétés des marchés émergents tels que le Brésil ou de miser sur des pays du pourtour méditerranéen à l’instar de l’Espagne et du Maroc.