"L’autre jour, ils me traitaient de pédophile. Alors qu’eux, la moitié des enfants sont entre pères, grands-pères…"
Gilles Bourdouleix (photo ci-contre), député-maire UDI de la commune de Cholet (département de Maine-et-Loire) est sous le feu des critiques depuis sa sortie remarquée dimanche, lors de sa rencontre avec des gens du voyage, installé en masse sur un terrain qu’il loue à deux exploitants.
Mécontent de cet état de fait, il s’est laissé aller à des propos faisant allusion à l’extermination nazie, rapporte le Courrier de l’Ouest.
Alors qu’il était accueilli par des salut nazis, Gilles Bourdouleix a dérapé verbalement. "Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez…" , aurait-il asséné. Plus tard, prenant à parti le journaliste qui lui demandait alors de s’expliquer, il persistait : "Vous faire traiter d’Hitler, vous croyez que c’est agréable ? On se fait injurier à longueur de temps", a-t-il expliqué, assumant les propos tenus.
Gilles Bourdouleix en remettait même une couche, accusant de manière à peine voilée les gens du voyage de consanguinité : "L’autre jour, ils me traitaient de pédophile. Alors qu’eux, la moitié des enfants sont entre pères, grands-pères…"
Selon Le Lab de Europe 1, le député-maire a estimé que le Courrier de l’Ouest avaient "complètement déformé ses propos". Il affirme avoir prononcé ces mots : "Si c’était Hitler, il les tuerait tous, ici".
Quoi qu’il en soit, ce dérapage a été largement commenté par les médias français et ont déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, y compris au sein de sa propre formation.