Café brûlant sur fond d’air glacé, quelque chose se prépare place de l’Opéra...
Des patriotes aiguisent leurs voix sur les marches du palais Garnier.
Seuls ou par petits groupes, des silhouettes surgissent des bouches de métro, des carrefours, du haut des avenues...
Mais qui sont-ils ? L’attente est courte...Oui ! Ce sont des camarades !
Des visages familiers, toujours plus nombreux, quittés la veille ou il y a quelques jours.
Des textiles ER apparaissent, une banderole est déployée. Soudain Soral surgit, casquette à la Gabin sur le crâne, regard bleu acier, l’air amusé du bon coup qu’il prépare... La foule des soraliens s’agite et s’étoffe : les mains se serrent, nul besoin de rappeler à chacun ce qu’il sait déjà : l’instant sera solennel mais en bon français ils accompliront leur devoir sans rechigner, avec toujours ce brin d’humour gaulois qui fait leur charme.
Un long cortège, forêt de drapeaux des nationaux, s’ébranle mollement, et défile comme un hommage le long de notre bannière. L’étonnement et la curiosité se lit sur leurs visages. Quelle est cette jeune garde ?
Il est enfin temps pour la troupe ER de se mettre en marche, les lignes se forment : il y a de la cohorte dans son aspect et ça n’est plus un défilé mais une parade fière et bruyante qui réveille le soixante-huitard, en pleine grass’ mat’, après une nuit d’orifices backroomés...
D’autres bobos plus matinaux, pressent le pas, terrorisés par une vision diabolique : le drapeau tricolore…Dans leurs pauvres cervelles rongées par la coke et la lecture de Libé, se produit un bug synaptique : là où ils s’attendaient à voir des crânes irrités par une tonte extrême, ils aperçoivent au passage d’ER des français de tous types, une véritable palette d’épiderme …vision impossible, choc intellectuel…
Mirage ou remontée d’acide ?
Pour eux la fuite, vite ! par tous les moyens...car leurs esprits étroits n’y survivraient pas...
Un journaliste filme et questionne et se remplit d’images qui ne seront jamais diffusées...
Tel l’acarien des matelas, qu’on ne voit pas mais dont on sait la présence, le flic de base des RG, discret comme une blatte dans un bol de lait, scrute, zieute, observe, dévisage, photographie nos gueules…peu importe, nous n’avons rien à cacher. Souhaite t’il identifier nos culs ? Pas de problèmes, on peut lui montrer mais ce sera la seule fois où l’on baissera notre froc…travail sordide de petite concierge du système, sans morale ni conviction...
A des années lumière d’une chorale niaiseuse d’eunuques contestataires gauchistes, le bataillon ER est un géant qui tonne d’une voix mâle ! Venin sonore : des slogans courts claquent entre deux façades haussmanniennes, la troupe reprend au vol cette morsure reptilienne ! Les timbres rauques des solides gaillards d’ER ne laissent aucun doute sur leur détermination : ils ne sont pas les figurants, otages de leur siècle mais bien les futurs acteurs d’un changement inéluctable, avant-garde d’un tsunami populaire et social.
Des badauds saluent notre action, nous questionnent, nous encouragent ! Nul réprobation dans leur démarche, ils ne sont que les échos d’une demande que notre offre va combler !
Enfin ce dessine la pucelle d’or sur sa monture. De cette place des Pyramides, ou deux mandats de Delanoë nous contemple de leur arrogance…les gueules se taisent, car Jean-Jean va parler, il se fait languir le bougre mais c’est pour mieux bondir, poitrine plébéienne au vent et muguet à la boutonnière, pour nous livrer une fois de plus un de ces discours dont on ressort forts et fiers !
Nul n’est épargné : la gauche bourgeoise, la droite de la finance, syndicats et patrons, tous unis dans le même soumission au nouvel ordre mondialiste, grande faucheuse des nations.
Aucun détail n’échappe au mégalithe de l’insoumission.
Enfin, l’hymne nationale, soulève à chaque refrain, les poitrines d’inconnus autrefois, aujourd’hui frères d’armes et camarades politiques, amis et solidaires de la lutte commune vers l’égalité et la réconciliation !
James G. pour Égalité & Réconciliation
Des patriotes aiguisent leurs voix sur les marches du palais Garnier.
Seuls ou par petits groupes, des silhouettes surgissent des bouches de métro, des carrefours, du haut des avenues...
Mais qui sont-ils ? L’attente est courte...Oui ! Ce sont des camarades !
Des visages familiers, toujours plus nombreux, quittés la veille ou il y a quelques jours.
Des textiles ER apparaissent, une banderole est déployée. Soudain Soral surgit, casquette à la Gabin sur le crâne, regard bleu acier, l’air amusé du bon coup qu’il prépare... La foule des soraliens s’agite et s’étoffe : les mains se serrent, nul besoin de rappeler à chacun ce qu’il sait déjà : l’instant sera solennel mais en bon français ils accompliront leur devoir sans rechigner, avec toujours ce brin d’humour gaulois qui fait leur charme.
Un long cortège, forêt de drapeaux des nationaux, s’ébranle mollement, et défile comme un hommage le long de notre bannière. L’étonnement et la curiosité se lit sur leurs visages. Quelle est cette jeune garde ?
Il est enfin temps pour la troupe ER de se mettre en marche, les lignes se forment : il y a de la cohorte dans son aspect et ça n’est plus un défilé mais une parade fière et bruyante qui réveille le soixante-huitard, en pleine grass’ mat’, après une nuit d’orifices backroomés...
D’autres bobos plus matinaux, pressent le pas, terrorisés par une vision diabolique : le drapeau tricolore…Dans leurs pauvres cervelles rongées par la coke et la lecture de Libé, se produit un bug synaptique : là où ils s’attendaient à voir des crânes irrités par une tonte extrême, ils aperçoivent au passage d’ER des français de tous types, une véritable palette d’épiderme …vision impossible, choc intellectuel…
Mirage ou remontée d’acide ?
Pour eux la fuite, vite ! par tous les moyens...car leurs esprits étroits n’y survivraient pas...
Un journaliste filme et questionne et se remplit d’images qui ne seront jamais diffusées...
Tel l’acarien des matelas, qu’on ne voit pas mais dont on sait la présence, le flic de base des RG, discret comme une blatte dans un bol de lait, scrute, zieute, observe, dévisage, photographie nos gueules…peu importe, nous n’avons rien à cacher. Souhaite t’il identifier nos culs ? Pas de problèmes, on peut lui montrer mais ce sera la seule fois où l’on baissera notre froc…travail sordide de petite concierge du système, sans morale ni conviction...
A des années lumière d’une chorale niaiseuse d’eunuques contestataires gauchistes, le bataillon ER est un géant qui tonne d’une voix mâle ! Venin sonore : des slogans courts claquent entre deux façades haussmanniennes, la troupe reprend au vol cette morsure reptilienne ! Les timbres rauques des solides gaillards d’ER ne laissent aucun doute sur leur détermination : ils ne sont pas les figurants, otages de leur siècle mais bien les futurs acteurs d’un changement inéluctable, avant-garde d’un tsunami populaire et social.
Des badauds saluent notre action, nous questionnent, nous encouragent ! Nul réprobation dans leur démarche, ils ne sont que les échos d’une demande que notre offre va combler !
Enfin ce dessine la pucelle d’or sur sa monture. De cette place des Pyramides, ou deux mandats de Delanoë nous contemple de leur arrogance…les gueules se taisent, car Jean-Jean va parler, il se fait languir le bougre mais c’est pour mieux bondir, poitrine plébéienne au vent et muguet à la boutonnière, pour nous livrer une fois de plus un de ces discours dont on ressort forts et fiers !
Nul n’est épargné : la gauche bourgeoise, la droite de la finance, syndicats et patrons, tous unis dans le même soumission au nouvel ordre mondialiste, grande faucheuse des nations.
Aucun détail n’échappe au mégalithe de l’insoumission.
Enfin, l’hymne nationale, soulève à chaque refrain, les poitrines d’inconnus autrefois, aujourd’hui frères d’armes et camarades politiques, amis et solidaires de la lutte commune vers l’égalité et la réconciliation !
James G. pour Égalité & Réconciliation