Israël est à nouveau frappé par un attentat meurtrier, le quatrième en deux semaines. L’attaque a touché des terrasses de l’avenue Dizengoff, un quartier du cœur de Tel-Aviv, haut lieu de l’animation nocturne, particulièrement le jeudi soir. Les tirs à l’arme de poing ont tué deux personnes âgées d’une trentaine d’années et fait sept blessés, plusieurs d’entre eux sont dans un état critique. (Le Figaro)
— TERROR IN TEL AVIV : Many running for their lives as the shooting attack unfolds. pic.twitter.com/4Ribo8vPvZ
— Belaaz News (@TheBelaaz) April 7, 2022
C’est notre titre brûlant de l’actu hyperchargée de ce vendredi 8 avril 2022, où l’on sent que tout se tend, que beaucoup de choses latentes basculent. Le terrorisme, on le sait, est une affaire de définition et de point de vue. En 1943 en France, les attentats des résistants contre l’occupant étaient qualifiés de terrorisme. Un an plus tard, ces terroristes étaient des héros. Certains sont même devenus ministres.
Œil pour œil, dent pour dent des deux côtés...
Il faut médiatiser au maximum ce qui s'est passé ce soir à Tel Aviv. Parce que lorsqu'il y aura des ripostes de l'armée israélienne sur les cellules terroristes qui s'abritent derrière la population palestinienne, bcp condamneront Israël sans connaître le fil de l'histoire.
— Noémie Halioua (@NaomiHalll) April 7, 2022
Si rien ne justifie de s’attaquer à des civils, à des innocents, dans le conflit israélo-arabe, qui est devenu israélo-palestinien (la Palestine a été lâchée par beaucoup de pays arabes), des innocents ont été assassinés des deux côtés, avec la balance qui pèse lourdement du côté israélien. Alors, nous sommes tentés de renommer les attentats qui ont secoué l’entité israélienne ces derniers jours de représailles palestiniennes, ou d’actes de résistance contre la colonisation juive en Palestine, l’ONU ayant de nombreuses fois dénoncé la violence de l’État hébreu.
Mais autant pisser dans un violon puisque les Américains, au Conseil de sécurité, protègent leur « Fort Israël » planté en plein Proche-Orient, un fort équipé de 200 têtes nucléaires qui menacent toute la région. Pour Anthony Blinken, ce sont les Gardiens de la Révolution iraniens qui sont les terroristes.
L’Iran demande en effet à ce que ce corps militaire soit retiré de la liste des organisations terroristes, une demande intégrée dans la négociation en cours sur le nucléaire. Oncle Samuel pousse des cris pour qu’Oncle Sam ne cède pas à la demande perse. Écoutons leurs arguments dans la bouche de Naftali Bennett et Yaïr Lapid :
« Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (...) a assassiné des milliers de personnes, dont des Américains. Nous refusons de croire que les États-Unis leur retireraient la désignation d’organisation terroriste » (i24news)
Naftali appelle à un « plan B » pour stopper la menace nucléaire iranienne, écrit i24news. Comique quand on connaît le score à la mi-temps : 200 têtes nucléaires israéliennes contre 0 iranienne. Ce que les Israéliens ont fait avec Dimona dans les années 60, ils le reprochent aujourd’hui aux Iraniens.
Le conflit israélo-palestinien a un écho en France, nous le savons. Un battement d’aile de papillon là-bas produit souvent une tornade chez nous... Chez nous, justement, on en est au 109e jour du procès des attentats de novembre 2015. Et toujours rien, ou pas grand-chose, sur les véritables commanditaires. Sinon quelques noms de responsables de Daech, tous morts ou presque. Nous y reviendrons. En attendant, écoutons ceux qui collaborent avec l’entité sioniste.
Gilbert Collard, une chance pour la France (à Jérusalem)
« Moi, je ne demande qu’une seule chose, si Éric est élu, c’est d’être le premier ambassadeur de France à Jérusalem, c’est le rêve de ma vie. »