Le chef d’État russe a salué une discussion constructive avec son homologue nord-coréen, qu’il rencontrait pour la première fois à Vladivostok. Il a souligné l’importance du droit international dans la résolution de la crise de la péninsule coréenne.
L’analyse de Jean-Michel Vernochet :
Le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé le 25 avril lors d’un point presse à l’issue de son entretien avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, pour la première rencontre entre les deux dirigeants sur l’île Rousski, près de Vladivostok en Russie.
La question de la dénucléarisation dans la péninsule coréenne a occupé une place importante dans les discussions.
Le président russe a rappelé sa position sur cette question, à savoir qu’il était favorable, comme les États-Unis, à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne. Il a fait savoir que Kim Jong-un lui-même s’était dit favorable à la dénucléarisation, ajoutant toutefois : « La Corée du Nord a besoin de garanties sur sa sécurité et sa souveraineté . »
Saluant une « discussion intéressante et constructive » avec son homologue, Vladimir Poutine a souligné l’importance de « restaurer la force du droit international » comme clé de la résolution des tensions dans la région.
Lors d’un précédent sommet entre Pyongyang et Washington à Hanoï en février, Donald Trump avait déjà expliqué que Kim Jong-un s’était dit prêt « à procéder à une dénucléarisation ». Mais le sommet s’était finalement conclu sans accord, le dirigeant américain invoquant les conditions demandées par son interlocuteur : « Nous ne pouvions pas renoncer à toutes les sanctions. »