Au mois de novembre, j’étais à Koursk. Pendant onze jours, j’ai accompagné une unité de dronistes russes sur le front de Soudja.
Lors de précédents reportages, j’avais noté la présence, côté russe, de soldats d’origine bouriate, touvaine ou yacoute, et d’autres ethnies mongoles ou asiatiques originaires des Républiques de l’Est de la Russie.
En novembre, j’ai bien sûr demandé s’il y avait des Nord-Coréens déployés à Koursk. On m’a répondu que non. Ou plutôt si. Il y en avait un dans l’unité, qui travaillait comme éclaireur. J’ai croisé ce Nord-Coréen une fois au cours du séjour.
C’est lui qui trouvait les pistes en forêt pour les véhicules et repérait où étaient positionnées les unités ennemis sur le saillant de Soudja, et de qui il s’agissait. Un rôle d’une grande importance. Ce Nord-Coréen néanmoins était issu de parents ayant émigré en Russie. Il ne s’agissait en aucun cas d’un soldat envoyé récemment dans le cadre des accords avec la Russie.
Il y a sans doute d’autres Nord-Coréens présents à Koursk, notamment pour livrer les armes. J’ai eu l’occasion de constater qu’à Soledar, en janvier 2024, la munition utilisée par les artilleurs (152 mm) était presque exclusivement originaire de Corée du Nord. Des obus de couleur noire (ceux de fabrication russe étaient verts) qui me semblaient assez anciens et donnaient parfois du fil à retordre aux artilleurs quand ils refusaient de partir après percussion…
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LCI en a vu beaucoup
Tués par les Ukrainiens pendant leurs vagues d’assaut suicidaires ou abattus par les Russes quand ils tentent de reculer ! C’est carrément le NKVD à Stalingrad à la fin 42 !