Arnold Ehret (1866-1922) est né en Allemagne dans une famille de médecins et de vétérinaires.
Il étudia le dessin, qu’il enseigna pendant quinze ans dans une école technique à Francfort. Souffrant de problèmes cardiaques et d’une inflammation des reins, déclarée incurable, il visita plusieurs sanatoriums en Europe afin de s’initier à différentes méthodes holistiques de guérison, sans résultats probants. Il se tourna alors vers les régimes végétariens et, en 1899, suivit à l’université de Berlin des cours de médecine, de chimie et de physiologie, puis s’intéressa à la naturopathie, au magnétisme et aux techniques de guérison par le mental. Désespérant de trouver un remède à ses problèmes, lors d’un séjour à Alger, il expérimenta le jeûne total. À sa grande surprise, il retrouva force et vitalité. Dès lors il se consacra entièrement à la mise au point d’une méthode d’alimentation sans mucus, privilégiant les fruits et des périodes de jeûne. En particulier, il élabora un « régime de transition » permettant de préparer le corps au jeûne, accompagné d’exercices physiques et de techniques respiratoires favorisant l’épanouissement des facultés aussi bien du corps que de l’esprit. Entièrement guéri, il embarqua à la veille de la Première Guerre mondiale pour les États-Unis, où il écrivit de nombreux articles, donna des conférences et enseigna sa méthode de guérison. À cinquante-six ans, alors qu’il devenait de plus en plus célèbre, aussi bien pour le succès de son approche thérapeutique que pour ses attaques contre les industries agroalimentaire et pharmaceutique, une mauvaise chute sur un trottoir glissant lui brisa la nuque.
Santé et guérison par le jeûne est un guide vers une méthode qui ne permet pas seulement la guérison des corps malades, mais apporte à chacun regain de vitalité et éveil spirituel, car, comme Arnold Ehret le dit lui-même :
« Dans un corps régénéré, le cerveau fonctionne d’une manière surprenante. L’esprit, les pensées, l’idéal, les aspirations subissent des changements fondamentaux indescriptibles. L’homme chante sa joie et son triomphe sur toutes les misères de la vie qu’il laisse derrière lui. Cela ne vaut-il pas la peine d’essayer ? »