Après lecture de votre article du 17 janvier 2013 intitulé « Un entretien avec Alain Soral censuré par la direction de Debout la République ! », je voudrais, en tant que Président des Jeunes de Debout la République, apporter des précisions sur certaines affirmations erronées et m’expliquer sur la décision de non publication.
Tout d’abord, je vous confirme que l’interview d’Alain Soral a été réalisée en novembre 2012 par un des militants de notre mouvement Jeunes dans le Gard. Il a agi de sa propre initiative et sans que la Direction de DLR ou de DLJ en soit informée. De ce fait, aucune assurance de publication lui a été donnée (ni à Alain Soral d’ailleurs).
Les sites officiels d’un parti politique ne sont pas des blogs d’opinion ni des sites journalistes, ce sont des liens privilégiés avec les militants ainsi que notre premier moyen de communication vers les médias et les Français. C’est pourquoi, à la différence d’un blog d’opinion qui va pouvoir diffuser des contributions de personnes issues de tout horizon, afin de faire progresser les idées et le débat, mais sans en assumer la totalité du contenu, nous sommes tenus d’assumer politiquement toutes les publications. Alain Soral semble d’accord avec cette précision lorsqu’il écrit qu’ « être collé à un parti politique serait certainement dommageable aux deux parties ». C’est pour cette raison que les sites de DLR n’ont pas vocation à relayer des interviews de personnes hors du mouvement, indépendamment de leur qualité.
Dès lors, vous l’aurez bien compris, parler de censure est inapproprié. Pour tout dire, cette polémique m’attriste. Elle m’attriste car les patriotes ont bien mieux à faire que de se diviser et de s’accuser en permanence d’être des traitres à la cause ou des ralliés au système. Elle m’attriste car voir les patriotes si prompts à dégainer contre leur camp, est la raison même de pourquoi le système a de beaux jours devant lui. Elle m’attriste enfin car certains ne comprennent pas qu’il ne s’agit pas d’un concours de pureté et qu’un même combat peut avoir plusieurs formes.
Alain Soral le dit d’ailleurs très bien : il a choisi de faire du « métapolitique, du culturel, de la provocation aussi, libre de toute arithmétique électoraliste et de tout calendrier à court terme ». C’est son choix. A Debout la République nous avons choisi la bataille électorale. Pourtant n’oublions jamais que nous menons tous le même combat pour le sursaut patriotique.
Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion d’apporter ces précisions qui permettent aux lecteurs d’Egalité & Réconciliation d’avoir une vision complète de la réalité.
Nicolas Calbrix
Président de Debout les Jeunes