Une cinquantaine de citoyens américains ont déposé une plainte collective contre la banque suisse UBS, l’accusant d’avoir financé le terrorisme par le biais de versements en Iran, a déclaré mardi leur avocate.
Victimes d’attentats en Israël entre 1997 et 2001, les plaignants réclament 500 millions de dollars (322,2 millions d’euros) de dommages et intérêts.
La plainte déposée vendredi dernier à New York dresse une liste d’attaques à la bombe et de tirs de roquettes effectuées par le Hamas et le Hezbollah entre 1997 et 2001. Plus de cinquante Américains ont été blessés et un tué. Les rescapés et leur proches poursuivent aujourd’hui l’UBS, reprochant à la première banque suisse, qui dispose de filiales aux Etats-Unis, d’avoir violé une loi américaine interdisant de réaliser des transactions financières avec des pays qui soutiennent le terrorisme.
En 2004, UBS avait été condamnée à une amende de 100 millions de dollars (64,4 millions d’euros) pour avoir négocié des dollars avec des pays frappés d’embargos par les Etats-Unis, à savoir l’Iran, Cuba, la Libye et l’ex-Yougoslavie. A l’époque, la banque avait reconnu de "graves erreurs".
La banque devait être consciente que l’argent liquide serait utilisé par l’Iran pour financer des attaques terroristes, estiment les plaignants. Elle est par conséquent coresponsable de ces attaques, a expliqué à l’AP par téléphone depuis Tel Aviv leur avocate, Nitsana Darshan-Leitner.
UBS entend s’opposer à la plainte par les moyens juridiques appropriés. "Nous estimons que les reproches sont sans fondement", a souligné mardi à Zurich Serge Steiner, porte-parole de la banque.
Source : AP
Victimes d’attentats en Israël entre 1997 et 2001, les plaignants réclament 500 millions de dollars (322,2 millions d’euros) de dommages et intérêts.
La plainte déposée vendredi dernier à New York dresse une liste d’attaques à la bombe et de tirs de roquettes effectuées par le Hamas et le Hezbollah entre 1997 et 2001. Plus de cinquante Américains ont été blessés et un tué. Les rescapés et leur proches poursuivent aujourd’hui l’UBS, reprochant à la première banque suisse, qui dispose de filiales aux Etats-Unis, d’avoir violé une loi américaine interdisant de réaliser des transactions financières avec des pays qui soutiennent le terrorisme.
En 2004, UBS avait été condamnée à une amende de 100 millions de dollars (64,4 millions d’euros) pour avoir négocié des dollars avec des pays frappés d’embargos par les Etats-Unis, à savoir l’Iran, Cuba, la Libye et l’ex-Yougoslavie. A l’époque, la banque avait reconnu de "graves erreurs".
La banque devait être consciente que l’argent liquide serait utilisé par l’Iran pour financer des attaques terroristes, estiment les plaignants. Elle est par conséquent coresponsable de ces attaques, a expliqué à l’AP par téléphone depuis Tel Aviv leur avocate, Nitsana Darshan-Leitner.
UBS entend s’opposer à la plainte par les moyens juridiques appropriés. "Nous estimons que les reproches sont sans fondement", a souligné mardi à Zurich Serge Steiner, porte-parole de la banque.
Source : AP