En juin 2015 sortira sur vos écrans le film Un Français, réalisé par Patrick Asté, dit Diastème. Le titre, l’affiche (ci-contre), la bande-annonce et le synopsis du film ne laissent aucun doute quant à l’objet de l’ « œuvre » : la stigmatisation du prolétaire patriote blanc « de souche ».
La lecture du synopsis indique que le film n’est qu’une pâle copie d’American History X, de Tony Kaye :
« Avec ses copains, Braguette, Grand-Guy, Marvin, Marco cogne les Arabes et colle les affiches de l’extrême droite. Jusqu’au moment où il sent que, malgré lui, toute cette haine l’abandonne. Mais comment se débarrasser de la violence, de la colère, de la bêtise qu’on a en soi ? C’est le parcours d’un salaud qui va tenter de devenir quelqu’un de bien. »
La bande annonce :
Avec ses impôts, le bon peuple aura une fois de plus craché au bassinet pour se faire insulter. En effet, Un Français est coproduit par France 3 Cinéma , filiale de France Télévisions, et Mars Films (une émanation de Studio Canal, montée par Stéphane Célérier), qui assurera la distribution en France. Cette énième œuvre de propagande de l’antiracisme institutionnel a évidemment bénéficié du soutien financier par la commission d’avance sur recettes du Centre national cinématographique (CNC). Un fond public présidé par Serge Toubiana et dont le vice-président est Édouard Weil : c’est sans doute cela que l’on appellera pompeusement « l’exception culturelle française », en attendant que l’avance sur recette ne finance un film, sobrement intitulé Un Juif, traitant de l’assassinat de Saïd Bouararach par des sympathisants de la LDJ…
Le dossier de presse du film montre sans ambiguïté le caractère militant de l’œuvre. Le réalisateur y indique en effet :
« Je me suis moi-même fait courser par des types d’extrême-droite. À l’époque, je participais à Touche pas à mon pote, même si je n’ai jamais milité. »
Le rescapé Diastème se laisse ensuite aller à des propos qui pourraient relever de la diffamation pure et simple :
« Et je rappelle au passage ce que la presse semble occulter : le Front national est un parti qui a du sang sur les mains. Les présentateurs télé l’oublient, moi, je m’en souviens. Ce parti a été créé par des nazis français, on ne peut pas le traiter comme les autres partis, on ne peut pas occulter cette dimension historique. »
L’acteur principal, Alban Lenoir, surenchérit. Pour lui le film est « d’utilité publique » :
« La seule fois où j’ai voté, c’était au second tour de la présidentielle de 2002. Mon engagement, c’est le film. Là, je sers à quelque chose. Le message est clair. Regardez, on vous les montre : l’extrême-droite, ce sont les mêmes. Ils ont vieilli, mais ce sont les mêmes. »