Il y a quelques erreurs, surtout en fin d’émission. Le Spartak était le club des kolkhozes et non de l’armée (c’était le CSKA).
En revanche, niveau financier la Russie a dépensé de véritables fortunes durant une petite dizaine d’année et participé a l’inflation des prix du marché. Quand Gazprom a acquis le club du Zenith St-Petersbourg en 2005, ce dernier s’est lancé dans des vagues de transferts à outrance, en surpayant des joueurs afin de les convaincre de rejoindre la Russie, pays offrant peu de visibilité sportives et financières (sponsors personnel), au climat difficile, surtout sportivement avec des terrains gelés, ainsi que la barrière culturelle et linguistique. En 2012, St-Pertersbourg allait jusqu’à dépenser 88 millions d’euro recrutement de joueurs, soit plus du double que les institutions que sont Manchester utd, le Bayern Munich, le Real Madrid et le FC Barcelone, et seulement dépassé par les anglais de Chelsea ! Beaucoup d’autres clubs ont tenté la même politique d’achat à outrance de joueurs de joueurs, surtout sud-américains et africains, comme le Roubine Kazan, le Spartak Moscou, le CSKA Moscou, le Dinamo Moscou et l’Anzi Makhatchkala. Ces deux derniers ont d’ailleurs connu la relégation en division inférieur et frôlé la banqueroute... Durant quelques années, la Russie dépensait même autan en transferts que les championnats français et allemand !
Ça ne fait que deux ou trois saisons que les périodes de transferts russes se sont fortement calmées. Les résultats sportifs et retombées financières n’ont pas du tout suivi les importantes dépenses en achats et salaire des joueurs. Denys Pluvinage a raison quand il dit qu’il ne lit pas de montant impressionnant dans la presse aujourd’hui...mais il y a encore cinq ans, le Zenith frappait un grand coup en recrutant la star brésilienne Hulk de Souza pour 40 millions d’euro (somme colossale à l’époque) qui devait servir de vitrine à l’international.
Et aujourd’hui quel est le bilan ? Des clubs qui n’arrivent plus à passer les phases de poule de la Ligue des champions et surtout qui ne brillent même plus dans la compétition mineure, Europa League, compétition qu’ils ont jadis remportée en 2005 et 2008... Un championnat où il n’y a certes plus que 38,5% de joueurs étrangers - taux le plus bas des dix principaux championnats d’Europe - mais qui restent les joueurs majeurs du championnat tant la formation des joueurs russes est devenue obsolète.
Répondre à ce message