Un jour, on a vu un présentateur de JT donner du « mon général » à un haut gradé de l’armée française, et l’animatrice de Canal Plus Maïtena Biraben donner du « Maître » à l’avocat Alain Jakubowicz. Pourquoi est-ce choquant ? Parce que le journaliste n’est ni le soldat du général ni le client de l’avocat, il a sa propre fonction, indépendante de l’Armée et de la Justice, et encore plus de leur hiérarchie. Sinon le journaliste n’est qu’un passe-plat, un larbin.
C’est objectivement ce qui est arrivé à Pascal Praud, qui a le vent oligarchique en poupe puisqu’il a eu les honneurs d’un grand et beau sujet dans Le Figaro, un adoubement par la Pravda 2, avant son adoubement par la Pravda 1, Le Monde. Qui viendra, à n’en pas douter.
Le Monde est une marque socialo-sioniste alors que Praud est national-sioniste. Mais le remplacement de la première par les seconds se fait progressivement et ce, dans les principaux médias mainstream. Le lobby sioniste écarte un à un ses agents démonétisés, les Français rejetant de plus en plus massivement l’antiracisme (créé par le sionisme) puisque cet antiracisme serait la cause ou l’impunité de la délinquance et de l’explosion du terrorisme. On résume l’esprit.
Pour info, le président de la Ligue très contre l’antisémitisme et moins contre le racisme s’appelle, pour ceux qui l’ignorent, Mario Stasi et non Mario Stasi de la Licra, ce qui aurait fait un joli nom de noble espagnol, comme Don Diego de la Vega.
Avant de passer à la reptation de Pascal devant Mario, qu’on surnommera Super Mario, allons jeter un coup d’œil à l’article d’Anne Fulda du Figaro sur Pascal. Pour info, Anne a eu des démêlés avec DSK grande époque, c’est-à-dire avant sa chute en 2011 pour avoir attrapé une servante noire dans un hôtel de luxe. Anne Fulda est ou était par ailleurs une journaliste idéologiquement très proche de Nicolas Sarkozy. Voilà pour les présentations, et le « qui parle ».
Sur le plateau de Pascal, on retrouve l’arrière-garde du national-sionisme, des Rioufol, des d’Ornellas, le tout saupoudré d’un peu de gauchisme foireux, comme Joffrin (on a failli écrire Jospin !). Pascal et ses tueurs de gauchistes peuvent se lâcher, sur CNews, contre les nouvelles décisions des khmaires verts :
« Bonjour à tous, il n’y aura pas de sapin de Noël devant la mairie de Bordeaux. Raison invoquée : c’est un arbre mort (…) Ne vous y trompez pas : le Tour de France hier, le sapin aujourd’hui, demain, ce sera Versailles qu’il faudra fermer, Napoléon qu’il faudra brûler ou Molière qu’il faudra oublier ! (…) Il existe une pulsion mortifère et totalitaire chez certains écologistes et, pour tout vous dire, M. Hurmic et M. Doucet me font peur. Dans leur monde parfait, je serais vite envoyé à Vladivostok, j’écrirais mon Archipel du goulag, si mes geôliers ne m’ont pas coupé les bras ! »
Je suggère à cet abruti, de se débarrasser de tous les meubles en bois qu'il a dans sa maison https://t.co/ih2QPnvxBr
— Marielle J.PdeG (@Flanerie_art) September 11, 2020
Pascal, bien avant l’émission de Zemmour sur la même CNEws ou celle des nationaux-sionistes de Goldnadel et Bercoff sur Sud Radio, a incarné les débuts du politiquement incorrect antigauchiste sur la télé, une télé dominée culturellement par la gauche. Aujourd’hui en démolition contrôlée et accélérée, la télé de gauche, après avoir aboyé contre la télé de droite, tente de garder ses prébendes, mais le mouvement fatal est enclenché. Pascal fait donc figure de précurseur dans la défense de la liberté d’expression sur tout le spectre politique, ou presque (il manque la tendance E&R). Voici son credo, recueilli par Anne :
« Il n’y a pas de radicalité, mais des gens qui échangent des paroles contradictoires, expriment des sensibilités, avec une liberté de ton et une parole que l’on entend nulle part ailleurs. Ce sont des paroles que l’on pouvait entendre dans l’espace public, dans les années 70-80, avant le politiquement correct. »
Pascal essaye de faire revivre les débats d’antan, et regrette
« une France où “l’ascenseur social fonctionnait encore”, où il y avait encore des stars, des réalisateurs de cinéma talentueux. Serait-il nostalgique, Pascal Praud ? C’est une évidence : “De quelque côté que je me tourne, je trouve que c’était mieux avant. Concernant le cinéma et en général. Je ne veux pas faire mon vieux con, mais c’est ce que je pense”… »
Le cinéma, il était aussi sur L’Heure des pros le 17 septembre 2020, quand Pascal et ses porte-flingues ont exécuté le rappeur Freeze Corleone, qui a dit des gros mots sur les juifs (« Adolf », « Rothschild », « rentiers », « 1921 », « Shoah »). Pour bien montrer qu’il est du bon côté de la bien-pensance, lui le mal-pensant (hum), Pascal établit un duplex avec Super Mario, le juge de paix qui passe son temps à faire des procès à ceux qui ne lui plaisent pas ou qui ne sont pas assez sionistes.
Alors que Pascal a fait sa réputation sur sa grande gueule, son goût de la contradiction, soudain la gueule se fait toute petite et la contradiction toute soumission. Nous sommes à 8’08, Pascal donne la parole à son supérieur idéologique. Après l’indignation habituelle de ce type à la tête d’une petite assoce de rien du tout mais au pouvoir de vie et de mort médiatique sur n’importe qui, Pascal renie sa magnifique déclaration du Figaro sur sa défense « des paroles contradictoires », de la « liberté de ton », et « une parole que l’on entend nulle part ailleurs », ce qui est bien, quoi qu’on en pense, la définition de la parole de Faurisson :
« Par exemple avec Faurisson on avait résolu le problème, il était invité nulle par et on ne lui donnait pas la parole. »
Super Mario rappelle toutefois la ligne du Parti sioniste à petit Pascal :
« Je pense, enfin j’imagine que vous pensez comme nous pensons... »
Pascal en perd sa liberté de penser :
« Vous avez parfaitement raison, vous avez parfaitement raison, Mario ! »
On est d’accord avec Pascal : c’était mieux avant.
Avant que le CRIF et la LICRA ne fassent les castings et les programmes télé.