C’est « un dossier de commerce d’êtres humains », a expliqué le président du tribunal correctionnel de Marseille à l’ouverture de l’audience mardi matin.
Le tribunal correctionnel de Marseille a commencé à juger mardi matin 10 personnes soupçonnées d’avoir pris part à un trafic de nourrissons, une affaire qui a éclaté en juillet 2013, lorsqu’une transaction supposée – un bébé contre 9.000 euros et une BMW – a été mise au jour par la police. C’est « un dossier de commerce d’êtres humains », a expliqué le président du tribunal à l’ouverture de l’audience, « un puzzle de 2 000 pièces construit autour de quatre naissances » avec « au total, 37 faits délictueux (..) reprochés aux différents prévenus ». L’une des prévenues, Fana Moise, la mère d’un des bébés vendus, est absente. Au total, neuf personnes se sont présentées devant le tribunal, dont quatre comparaissent détenues.
Au cœur de ce trafic, selon l’accusation, un Roumain de 35 ans, Ilie Ionita, et les compagnons de ses trois sœurs, Valeriu Rosu, 42 ans, Florian Stan, 33 ans, et Florin Coman, 25 ans. Tous les quatre sont poursuivis pour traite d’êtres humains et ils encourent 10 ans d’emprisonnement.
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