En Méditerranée, un risque certain de tsunami dans les 30 ans
Dans les 30 ans à venir, un tsunami frappera les côtes de la Méditerranée. Le risque est quasi de 100 % d’après la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco.
https://t.co/dKR8eltD6a pic.twitter.com/y9nuDhvYMv— La Croix (@LaCroix) June 21, 2022
« Selon l’orientation de la faille, si elle est tournée horizontalement vers la France, c’est-à-dire avec un maximum d’énergie vers nos côtes, les simulations montrent que l’on aurait des vagues de 3 mètres de haut, grand maximum. »
Pascal Roudil, responsable du Centre d’alerte aux tsunamis
Comme si la psychose covidienne, qui suit la psychose terroriste, et la psychose poutinienne ne suffisaient pas, voici la psychose tsunamique, une trouvaille de l’Unesco, dirigée par notre chère Audrey Azoulay. C’est France Info qui relaye le lancement de la panique :
La probabilité est maximale. Le risque qu’un tsunami survienne en Méditerranée au cours des trente prochaines années "est proche de 100 %" a averti, mercredi 22 juin, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Elle a assuré qu’elle comptait étendre son programme de protection face à la menace d’un tsunami à 100 % des populations côtières, d’ici à la fin de la décennie. Quelles zones seraient touchées ? Y a-t-il eu beaucoup de tsunamis en Méditerranée par le passé ? Franceinfo revient sur cette menace mal connue.
Quel rapport, nous direz-vous, avec le réchauffement du climat ? Eh bien aucun, en réalité, mais les esprits sont suffisamment bien travaillés pour que le lien se fasse automatiquement dans l’esprit du plus grand nombre. Notamment par l’amalgame avec la hausse attendue du niveau des océans, boostée par les modèles et les proclamations médiatiques. Souvenons-nous de Ségolène Royal, qui avait clairement affirmé que le risque de raz-de-marée était une conséquence du réchauffement anthropique. Même certains scientifiques s’y sont mis. Il n’y a pas de raison, après tout, pour que la manne financière abreuve certains labos et pas d’autres. Les géologues, habitués au temps long, étaient et sont encore plutôt prudents et ne foncent pas comme un seul homme derrière les rapports du GIEC. Mais certains n’hésitent pas à proclamer que la fonte des calottes polaires créera un déséquilibre isostatique dont le réajustement conduira à des séismes et donc potentiellement à des tsunamis (aux hautes latitudes, pas en Méditerranée !). Mais avec des si… le GIEC aurait raison.
Certes, il y a eu des précédents, mais pas du niveau du grand tsunami asiatique de 2004.
Le séisme ligure de 1887 en quatre cartes interactives dont la dernière est consacrée au tsunami généré par l'événement @iffo_rme @catnatnet @infoterre_fr @INRAE_France https://t.co/RsvA1WcfP9 pic.twitter.com/t3S7u0OczT
— André Laurenti (@azurseisme) June 1, 2021
À Antibes, on prend la menace très au sérieux. On ne veut pas revivre l’impréparation du village de vacances des Dents de la mer, avec le grand requin blanc dont la dangerosité avait été ignorée (pour des raisons bassement commerciales).
La ville d’#Antibes participait aujourd’hui à un exercice préfectoral d’#Alerte Tsunami en présence de tous les acteurs mobilisés dans le dispositif #secours Police Nationale, Police Municipale, Pompiers, Police Portuaire, Protection Civile,SNSM @rivieraports #prevention pic.twitter.com/DZ0XWcxZFJ
— marika roman (@MarikaRoman) June 20, 2022
D’ici la fin du mois de janvier, une trentaine de panneaux destinés à la population sur le risque tsunami seront installés sur le littoral d’#antibes et de Juan-les-Pins. Leur but : garantir la sécurité de tous en informant vers où se diriger en cas d’urgence absolue. pic.twitter.com/awnqmrlhCU
— Antibes JLP (@antibes_jlp) December 8, 2021
Cependant, la logique de psychose climatique a une limite : le tiroir-caisse. Il ne faut pas non plus effrayer les 13 millions de touristes qui déferlent sur la Côte d’Azur chaque été et qui déposent, comme les tortues leurs œufs, 7 milliards dans les caisses de la région PACA.
Le scénario de l’Unesco en images
En attendant le grand tsunami de l’Unesco,
voici un autre tsunami, bien réel et bien actuel
Ce matin à #Mellila, 400 migrants armés ont forcé la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Plusieurs blessés sont à déplorer dans les forces de l’ordre espagnole. Qui peut croire encore qu’ils viennent en paix ? pic.twitter.com/wJNoDVdYKQ
— Hélène Laporte (@HeleneLaporteRN) June 24, 2022
Le bilan humain de la répression des migrants de Melilla est porté à 27 morts qu’on a laissés agoniser sans soins et on trouve du bon côté de la barrière des inhumains pour s’en réjouir
La forteresse Europe pourrit de l’intérieur…pic.twitter.com/nw5byDU6t4— Marcel (@realmarcel1) June 25, 2022
Liste de 100 mètres de long comprenant le nom de 17.306 personnes noyées en tentant de migrer. La liste a été déposée au sol pour que les députés européens soient obligés de marcher dessus en entrant au parlement. pic.twitter.com/NzKtJiimX7
— Catherine ABELOOS (@CAbeloos) June 20, 2022