Et à part les délits et crimes (c’était un braqueur, je crois) inscrits à son casier, de quoi est coupable Mohamed Merah ? Comme je l’ai déjà dit, un rafale du RAID n’est pas un verdict de culpabilité. Pour qu’il y ait culpabilité, il faut qu’il y ait eu procès et jugement. Tout ce qu’il y a eu de manière certaine, c’est une fusillade se soldant par la mort d’un suspect. Comme en France on ne juge pas encore les morts, en principe aux yeux de la loi et du droit, Mohamed Merah restera pour l’éternité présumé innocent des tueries dont on l’accuse (les militaires et les juifs).
Mohamed Merah est utilisé par les médias et les politiques comme bouc-émissaire, au mépris de la déontologie, de la prudence (surtout au vu des incohérences du dossier), et même du droit. Merah n’est pas un homme, il est une entrée dans un agenda occulte, comme on peut le lire sur la page Wikipédia consacrée à Mohamed Merah : "Le 19 mars 2012 vers 8 h, Mohammed Merah tue trois jeunes enfants et un enseignant à l’entrée et dans la cour de l’école confessionnelle juive Otzar Hatorah à Toulouse".
Pas de question, pas de discussion, pas de procès, la décision a été prise ; Mohamed aurait pu être au fond d’un canal, chaussé de béton, à l’heure dite au lieu dit, il y aura un Mohamed Merah pour tuer ces quatre juifs. Point. A défaut de faire de la plongée avec des palmes en ciment, la police française aura l’amabilité de lui apprendre le saut de l’ange plombé, après qu’on se soit assuré qu’il ait bien pu revendiquer son crime sur l’antenne d’une radio à grande écoute.
Les dernières nouvelles que le monde aura de Mohamed, ce sera les quelques minutes de "takatak"... absolument logiques dans un appartement de quelques dizaines de mètres carrés où évolue une équipe de professionnels surentraînés et surarmés face à un homme seul et sans protections. Une fois retiré le coté comique, il ne sera pas interdit de faire un parallèle avec la dernière minute du sketch des chasseurs de galinette cendrée. "Putain on l’a eu !".
Mohamed Merah, reconnu terroriste djihadiste par unanimité politico-médiatique, n’aura pas eu l’occasion de roucouler au prétoire, où il n’aurait manqué de glisser quelques couacs au milieu de la mélopée sortant des forges de la haine universelle
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