Robert Faurisson verra son procès en appel contre Le Monde, journal oblique selon le Professeur, et contre sa journaliste Ariane Chemin, se dérouler à Paris le jeudi 6 novembre à 13h30 au Palais de justice, Pôle 2, Chambre 7 de la cour d’appel, sis 4 boulevard du Palais, à Paris (1er).
Le tribunal correctionnel de Paris avait débouté, jeudi 16 janvier dernier, Robert Faurisson qui poursuivait pour « injure publique » Le Monde et sa journaliste Ariane Chemin, auteur d’un article malhonnête sur l’historien révisionniste. Dans cet article intitulé « Le jour où Le Monde a publié la tribune de Faurisson » – une tribune de 1978 – Robert Faurisson était présenté comme un « menteur professionnel », « falsificateur » et « faussaire de l’histoire », ce dernier mot étant emprunté à l’ancien garde des sceaux Robert Badinter. Le Professeur avait choisi ces trois qualifications pour attaquer le journal.
En première instance, la représentante du ministère public avait fait valoir qu’en attaquant pour injure publique et non en diffamation, le plaignant privait la défense des dispositions de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. À l’inverse de la diffamation, l’injure publique « ne renferme l’imputation d’aucun fait », la partie attaquée ne peut donc apporter aucune preuve à l’appui de ses propos. Le tribunal avait suivi cette argumentation.
Mais, le professeur, de son côté, fait valoir que pas un instant la partie adverse ne précise où, quand et comment il aurait pu, dans ses affirmations, ses démonstrations et ses conclusions révisionnistes user de mensonge, de faux ou de falsification. La partie adverse a choisi la solution de facilité qui consiste à injurier sans avancer le moindre exemple ou la moindre preuve à l’appui de ce qui reste de simples injures.
En première instance, Me Cohen-Richelet s’est simplement aventurée à prétendre que M. Faurisson n’était nullement professeur mais seulement maître de conférences, ce qui avait pourtant été démenti en 2007 au procès Badinter lorsqu’un témoin de ce dernier, le professeur Henry Rousso, avait rétabli la vérité des faits : oui, M. Faurisson était bel et bien professeur. Cette vérité sera au besoin confirmée en appel par la production d’une pièce administrative.
Il est à noter que, dans le flot de procès qui lui ont été intentés depuis 1979, y compris pour "dommage à autrui par falsification de l’histoire" (sic), jamais le professeur n’a été condamné, en France ou à l’étranger, pour mensonge, faux ou falsification. Au contraire, comme il en apportera la preuve, la première chambre, section A, de la cour d’appel de Paris, a rendu justice à la qualité de ses travaux sur "le problème des chambres à gaz" tout en le condamnant apparemment pour malveillance.
L’avocat de Robert Faurisson sera Me Bonneau, du barreau de Toulouse. Me Cohen-Richelet sera l’avocate de la partie adverse.
Il convient, pour ceux qui veulent soutenir le Professeur dans une de ses nombreuses épreuves judiciaires, d’arriver suffisamment à l’avance pour prendre place dans la file d’attente du début du Boulevard du Palais (Métro Cité).