À notre connaissance, ni Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, ni Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, n’ont encore réagi à propos de l’islamo-gauchisme dans la recherche, sur le cas très emblématique de Saïd Bouamama, mentor d’Houria Bouteldja […].
Alors voici les questions que les enquêteurs d’un organisme sans doute autre que le CNRS pourraient poser :
[…]
Par quel organisme Mr Bouamama est-il payé ?
Sur la couverture [du livre Nique la France], la photo d’Houria Bouteldja faisant un « doigt d’honneur » illustrant l’appel « Nique la France ». Tout au long du texte, plusieurs dizaines de personnages dans la même posture. En pages centrales, l’un d’eux est revêtu d’une chemise portant l’inscription « Solidarité avec les militants d’Action directe » ; or ces « militants » sont des terroristes emprisonnés pour assassinats.
L’ouvrage est édité par ZEP (Zone d’Expression Populaire) et par Darna éditions. De quel organisme dépend ZEP ? Darna éditions ?
D’où ZEP tire-t-elle son budget ?
Quels sont les liens entre ZEP, Darna et l’IFAR [Institut lillois pour lequel Saïd Bouamama travaille] ?
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Rappel : qui est Saïd Bouamama ?
Par Faits & Documents
Né en 1958 à Roubaix, Saïd Bouamama est un « militant associatif et politique de nationalité algérienne résidant en France » comme le présente sa page Wikipédia, qu’il semble avoir lui-même rédigée.
Militant pour les droits des étrangers et contre « l’État colonialiste » français...
Il participe à la Marche des Beurs des années 1980, et est un des organisateurs de Convergence 84, puis de Divergence 85. Ce militant pour la reconnaissance de droits politiques aux étrangers signe en janvier 2005 l’« Appel des Indigènes de la République » (avec Houria Bouteldja, Youssef Boussoumah, etc.) et sera membre du Parti des Indigènes de la République (PIR).
Sparring-partner idéal des sionistes qu’ils prétendent combattre, les responsables du PIR pratiquent l’outrance contre « la France colonialiste » et les « souchiens », apportant ainsi une légitimité inespérée à Alain Finkielkraut ou Bernard Kouchner, signataires en 1998 d’une pétition contre les « ratonnades » anti-Blancs.
Le 20 mai 2003, Saïd Bouamama signe (avec Pierre Tévanian, Étienne Balibar, Françoise Gaspard et Catherine Lévy) une tribune parue dans Libération : « Oui au foulard islamique à l’école laïque ».
En 2010, avec le rappeur Saïddou (de son vrai nom Saïd Zouggah) du groupe ZEP, Saïd Bouamama publie ainsi un livre-CD, sobrement intitulé Nique la France – Devoir d’insolence. La chanson vaudra à Bouamama et Saïddou une mise en examen pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » suite à une plainte de l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne).
Dans leur combat contre « le petit Gaulois de souche », nos deux rebellocrates recevront le soutien des Inrockuptibles , propriété de Matthieu Pigasse, directeur général délégué de la banque Lazard en France et vice-président de Lazard en Europe.
Dans cette affaire, après avoir été condamnés à une peine d’un euro symbolique (et 3000 euros de dédommagement à l’AGRIF) par la Cour d’appel de Lyon, Zouggah et Bouamama seront finalement blanchis par la Cour de cassation en décembre 2018.
... mais payé par l’État français !
Le « devoir d’insolence » qui consiste à cracher sur le peuple français est une activité que Saïd Bouamama pratique grâce à sa « profession » de chargé de recherche à l’IFAR (Intervention Formation Action Recherche) de Lille, une association loi 1901 habilitée à délivrer des Master 1-Master 2, dont on se demande s’ils offrent d’autres débouchés que le chômage ou la pleurniche subventionnée par l’« État colonialiste français ».
Aussi, via l’IFAR, Saïd Bouamama se voit commander des travaux sociologiques par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE), un organisme de distribution de subventions publiques qui s’est substitué au Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) en 2006. Pour l’ACSE, Bouamama a notamment signé ou cosigné des œuvres telles que L’Accès au droit des étrangers dans le département du Nord, analyse et préconisation (2007), Lutter contre les discriminations liées à l’origine. Une boîte à agir pour les centres sociaux (2009), ou encore Les Discriminations multifactorielles, genre/« race »/classe. Repères pour comprendre et agir (2010). Des œuvres auxquelles il doit son statut de sociologue d’État et d’interlocuteur sérieux pour les pouvoirs publics...
À revoir, cette vidéo de 2015 sur l’escroquerie Bouamama
qui prétendait démonter les analyses d’Alain Soral