Noël est passé, ceux qui en ont eu la chance se sont retrouvés en famille pour partager un fastueux repas. Alors que les enfants trépignaient d’impatience que le Père Noël fasse son œuvre dans la nuit, les adultes parlaient sûrement de choses et d’autres. Mais qui s’est réellement demandé ce que nous fêtions ce jour de réveillon ? Non pas une fête de la consommation parmi d’autres, comme on a trop l’habitude de nous le faire croire, mais bien l’Incarnation du Sauveur, qui aujourd’hui, nous manque cruellement.
Combien d’entre vous se sont précipités dans les magasins, à plus forte raison le dimanche, afin de remplir le caddie de nourriture, de boisson, de cadeaux ? Ne soyons pas hypocrites. Nous l’avons presque tous fait. Pourquoi ? Par coutume aurais-je tendance à dire. Parce que l’on nous a habitué à faire la fête le jour de l’Incarnation de Christ. Pourtant, Jésus n’est-il pas né dans une étable parce qu’il n’y avait plus de place autre part ? Nous réjouissons-nous de la venue du Sauveur ce 24 décembre ? Le louons nous par la prière ? Non. Nous mangeons et buvons trop, parce que nous sommes des consommateurs, formés, formatés pour cela. Noël, fête de la consommation, avec Pâques, le jour de l’an, ou « halloween ».
Qui se souvient qu’il y a deux mille ans, Jésus venait sur terre pour nous sauver ? Pour accomplir la parole de son divin Père ? Trop peu, je gage. Pourtant, plus que jamais, nous avons aujourd’hui besoin de renouer avec sa Parole. Notre monde est décadent. Certains le savent, mais refusent de retirer la poutre qui est dans leur œil avant de retirer la paille dans l’œil du voisin. Ce même voisin qui pense que nous allons vers un monde meilleur, plus libre, délié de toute morale, cette odieuse morale qui nous catégorise, nous classe, bref, nous rend libre.
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