@lilou
Il suffit d’aller sur le site de LCM, son nom est Margaïd Quioc, si je ne me suis pas gouré (les photos sont petites) :
http://www.lcm.fr/fr/decouvrir-lcm/...
Ca fait plaisir de voir un peu de conscience professionnelle dans le journalisme, j’espère qu’elle va pas se liquéfier avec l’âge et la montée en grade, cette petite.
Bon, ici on tape beaucoup sur la corporation journalistique, à raison ; mais je pense, qu’au-delà de leur "aplaventrisme", comme ça été si bien dit dans un commentaire, ils s’inscrivent dans une tendance de fond, qui touche toute la société.
En effet, j’ai bien peur qu’en sus d’être des perroquets qui ne vérifient rien, suivent la pensée dominante, et n’opposent aucune contradiction aux puissants, les journalistes s’inscrivent dans ce mouvement général de l’humanité, vers le "rien à foutre" et une qualité de production et de service du niveau "t’es pas content ? va te faire mettre", avec en ligne de mire, le tout jetable, qui fonctionne à moitié.
Choron l’a très bien exprimé, avec son légendaire style outrancier, dans le film de Pierre Carles "Choron Dernière" (de 5min20 à 8min) :
http://www.dailymotion.com/video/xa...
(Au passage il dézingue les arguments des petits bobos anarcho-idéalistes anti-travail).
Quand on produit quelque chose, c’est forcément au service des autres, et au service de la société et de son bon fonctionnement. Si la conscience professionnelle fout le camp, c’est la survie de la société qui fout le camp avec.
(Voire de la civilisation, si cette épidémie est mondiale, ce que je suspecte).
amitiés.