@JL 29
1/ A l’origine le Bit coin (Bit = parier, coin = jeton) est une unité de jeu. Exactement comme un jeton à la roulette au u casino, sur le quel vous pariez sur son prix futur au lieu de parier sur la sortie d’un numéro.
2/ Ensuite, ses inventeurs ont ambitionné d’en faire non plus une unité de pari, mais de paiement, une contre monnaie, supposée se garantir et remplacer les monnaies nationales vermoulues par les Q.E. (la planche à billets).
Tous les États sont contre les B.C et assimilés :
1/ en tant qu’unité de jeu, ils sont "hors État", entendez hors fiscalité, deux fois : ils portent atteinte au très lucratif monopoles d’État sur les jeux de hasard et en tout cas sur le contrôle de L’état sur les jeux, d’une part. Et d’autre part, du fait de leur immatérialité et de leur non territorialité, il est impossible de les ’imposer d’une quelconque manière. Si vous préférez le B.C au Loto, la Française des jeux meurt.
Mais il y a plus grave,
2/ le B.C est contre L’État en tant que monnaie de paiement. Supposé créé pour se protéger de la dépréciation de la monnaie nationale, en fait, il la tue. C’est soit le B.C soit la monnaie nationale. N’ayant pas de territorialité, partout où le B.C. sévit en tant qu’unité de paiement, la monnaie nationale est menacée, et donc l’existence même de l’État.
Mais il y a plus grave :
3/ Si le B.C réussit dans un SEUL pays à détrôner la monnaie nationale, il réussira partout et partout reproduira son premier succès, détrônant avec les monnaies, les États, et avec les États, l’ossature du système.
Qu’il soit en dehors (unité de pari) ou contre l’État (unité de paiement) le B.C., aux yeux de l’État c’est la peste et le choléra réunis.