Sur quels sujets de culture générale sélectionne-t-on aujourd’hui à HEC, à l’ENA et dans les autres grandes écoles ? Marianne y a relevé, en tout cas, quelques superbes perles de la pensée unique : violente, méprisante, ultralibérale.
C’est le temps des concours. Même quand le printemps n’arrive pas à naître, après deux ans d’un travail d’athlète dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 40 000 étudiants sont aujourd’hui convoqués pour passer à la guillotine du savoir. Parqués dans de grandes salles, ils ont transpiré encre et eau.
Aujourd’hui, les écrits sont passés, les oraux sont en cours. Les meilleurs – comprendre les mieux classés – se voient convoqués par les plus grandes des « grandes écoles ». Souvent costumés comme pour un mariage, ils se rendent qui dans les ENS ou à Polytechnique, qui à HEC, à l’Essec ou à Sciences-Po. Pendant la sélection, la sélection continue. L’X propose un peu moins de 400 places par an, HEC, 380.
Mais sur quels sujets de culture générale sont donc choisis les futurs ministres et patrons du privé ? « Sciences-Po se place clairement dans le champ de la compétition internationale », affirme une de ses brochures. « Que faites-vous si vous n’êtes pas pris ? » voilà une des questions fétiches des oraux d’intégration aux masters de la Rue Saint-Guillaume.
Lire la suite de l’article sur marianne.net