L’UMP, l’UDI, le MoDem et les candidats divers droite ont pris 25 départements à la gauche et devraient se retrouver à la tête de 64 circonscriptions. La gauche, qui dirigeait 60 des 101 conseils généraux sortants, conserverait 33 présidences, dont celles de Paris, de la Guyane et de la Martinique qui n’étaient pas en jeu.
Le conditionnel est employé car il y a des départements où la majorité est relative et le jeu des alliances pourrait les faire basculer. Les conseillers départementaux se réuniront jeudi 2 avril pour élire le président de chaque assemblée. Deux tours à la majorité absolue et un tour à la majorité relative doivent départager les prétendants.
Le PS conserve donc une trentaine de départements. Cette défaite politique est aussi financière et humaine. Tous les conseillers départementaux du PS reversent à la fédération de leur département entre 5 % et 10 % de leur indemnité. Soit entre 1 400 et 2 000 euros de cotisation annuelle par conseiller départemental. En perdant environ la moitié de ses effectifs départementaux, la facture est estimée à environ 2 millions d’euros.
Il y a un an, 2000 collaborateurs socialistes avaient perdu leur emploi suite aux municipales. Une nouvelle vague de licenciements de 20 à 50 personnes par département perdu va venir s’ajouter. En attendant le prochain plan social qui fera suite aux élections régionales.