L’on ne sait plus où donner de la tête ? Dans le goulet d’étranglement historique où nous nous trouvons précipités, il faut se battre sur tous les fronts… Celui d’abord de la guerre sociétale sans quartier que livre le Pays légal au Pays réel, poisson en livrée jaune, épuisé par ses vaines luttes et noyé au bout de la ligne par d’habiles pêcheurs d’âmes perdues… N’est-il pas question, puisque les Blancs – white et blancos dans la bouche de M. Valls [1] - sont encore trop nombreux, de légaliser, outre une complète libéralisation du cannabis (déjà effective dans les faits), l’avortement à vingt-deux semaines [2] au lieu des douze actuelles, histoire d’accélérer le grand remplacement ethnoculturel par le vide démographique dépressionnaire ainsi créé ?
Le piratage politique, idéologique et neuronal ne s’arrête évidemment pas là. Il commence par le torpillage des cervelles par une presse qui concentre par exemple ses projecteurs sur le cas d’une enfant métisse (dixit France Inter) enlevée par sa mère, à demi-folle dit-on ! Comment une mère peut-elle enlever son propre enfant, mystère ? Où est le père ? Apparemment il s’agit d’une entité essentiellement absentéiste… C’est à la mode et encouragé par l’État, surtout depuis l’institutionnalisation de la procréation médicalement assistée pour tous (et toutes, bien sûr). L’État, Moloch anonyme, se substitue en effet allègrement au parent 1 et au parent 2 ! Et cet État invasif, genderisé, minoriel (et on ne sait quoi d’autre), encourage, subventionne à tour de bras une irresponsable licence des mœurs aboutissant à ce type de drame parfaitement navrant… La pitoyable mère aurait ainsi abandonné le cadavre de son enfant – infans, qui ne parle pas – dans un bac à déchets textiles. Certes, l’infanticide a toujours existé, mais l’on ne peut exclure que cette petite victime est aussi celle d’une contemporaine culture de mort promue dans et par une société se donnant toutes les inversions pour seul horizon… Ce dimanche 9 février, France Culture exultait parce qu’une votation dans la Confédération helvétique faisait de l’homophobie (à 63 % des suffrages) un crime passible de trois années d’emprisonnement, ceci au nom de « la protection de la dignité humaine » ! Et la liberté de pensée et de parole dans tout ça ?
Autres événements d’une toute autre importance, l’alerte générale lancée eut égard à un coronavirus (apparemment fort peu anodin) dont l’origine apparaît comme de plus en plus suspecte… et puis la guerre civile glocale syrienne (à la fois nationale, régionale et globale au vu de la diversité et du nombre des acteurs qui s’y trouvent impliqués jusqu’au cou… russes, américains, israéliens, irakiens, turcs, iraniens, libanais, séoudiens, qataris, français, anglais, ouïghours, tchétchènes, ouzbeks et tutti quanti). Conflit qui ne fait évidemment pas le poids face à Mila, jeune tribade adepte de l’ordure langagière et du blasphème, et qui n’est que la millième patte du mille-pattes médiatique et le cadet de ses soucis.
L’infox à la Française
Il était à ce propos difficile pour France Inter ce vendredi 7 février 2020 de faire totalement l’impasse sur la nouvelle tragédie qui avait failli se jouer la nuit précédente dans l’espace aérien de la République arabe syrienne. L’info se fit à ce sujet ultra minimaliste et le propos glissando et tout aussitôt oublié. Remarque valable pour les différentes stations du Service public. Et dire que ces gens-là se prétendent journalistes revendiquant haut et fort l’exclusivité d’informer en temps réel, à dire le « vrai », à lutter bec et ongles contre l’infox envahissante et les rumeurs de la Toile… En réalité l’intox à haute dose ce sont eux, avec pour cause première l’ignardise, la paresse, la soumission à la doxa dominante et la servilité à l’égard de la correction politique !
Les faits… N’ait été la promptitude de réaction des contrôleurs aériens russes qui redirigèrent in extremis l’airbus A320 iranien vers la base aérienne stratégique russe de Hmeimim, un piège mortel se refermait sur les 172 passagers qui, partis de Téhéran, ralliaient Damas [3]… Parce qu’au moment où leur appareil s’apprêtait à atterrir, quatre chasseurs-bombardiers israéliens F-16 lançaient une attaque sur des positions iraniennes à l’extérieure de la capitale syrienne. Or les prédateurs de Tsahal se servaient indubitablement de l’avion civil comme écran et bouclier pour conduire leur opération avec – sans la moindre équivoque – pour but second de tromper les défenses antiaériennes syriennes, lesquelles, leurrées, auraient alors pris pour cible et détruit l’appareil commercial.
Selon le porte-parole du ministère de la Défense de la fédération de Russie, Igor Konachenkov, les chasseurs F-16 de la Force aérienne et spatiale israélienne auraient tiré huit missiles air-sol sans cependant pénétrer dans l’espace aérien syrien… Reste que « l’utilisation par Israël d’avions civils pour se protéger des frappes de réponse de la défense aérienne syrienne, devient une méthode caractéristique de l’armée de l’air israélienne ». Ajoutons, habituelle pour ne pas dire répétitive. Le fonctionnaire russe attirant in fine l’attention sur le fait que des vols réguliers de passagers en Syrie - comme partout dans le monde – se situent à des niveaux d’altitude bien connus des radars israéliens… Donc pas de faux-fuyants possibles, la cause est entendue et l’acte délibéré, établi. Pour notre part, il paraît difficile d’invoquer la pure coïncidence (ou une série de hasards malheureux, l’argument ayant déjà servi – voir infra – il est usé) assertion qui relève de l’impudence la plus blâmable. Ce qui en outre interdit de supposer que l’armée juive (rappelons qu’Israël en juillet 2018 s’est auto-décrété État juif) aurait pris un risque calculé… car ce serait l’exonérer à trop bon compte d’un crime calculé, c’est-à-dire prémédité, soutenu par une intention meurtrière, même si celui-ci a miraculeusement échoué.
Guerre terroriste et piraterie aérienne
Nanti d’une présomption aussi forte, insistons et admettons, volens nolens, que le vol civil était bel et bien voué à la destruction et que seule une chance inouïe a empêché une tragédie similaire à celle du 8 janvier dernier au-dessus de l’aéroport international de Téhéran. Rappelons que les missiles de défense antiaérienne sont des systèmes asservis autonomes, à savoir des missiles couplés à des radars et à des ordinateurs, la plupart du temps sans intervention humaine. Et dans l’hypothèse exposée ici, que l’on ne vienne pas nous dire que nous serions guidés ou aveuglés par une irrationnelle détestation de l’Entité hébreu qui nous ferait sombrer dans des délires complotistes surinterprétant des faits appartenant pour l’essentiel aux aléas de la guerre… soit des risques quasi normaux encourus par tout acteur de conflits régionaux et/ou associé à des régimes honnis par une communauté internationale réduite aux acquêts, autrement dit le quadrilatère maléfique, Washington, Tel-Aviv, Londres et Paris. Traduction : si les avions civils syriens percutent un innocent missile, la faute leur en revient, n’en parlons plus, oublions-les et passons à autre chose, car ils sont dans le mauvais camp, au mauvais endroit et au mauvais moment !
Ceux qui finalement ne veulent pas voir la réalité et se retranchent derrière ce type d’argumentaire pour s’absoudre des crimes commis en leur nom, au nom de la paix, de la libérale-démocratie universelle, se moquent évidemment du monde et de la morale parce que les précédents existent qui viennent étayer cette démonstration à charge. Que les cas de cette piraterie d’un nouveau genre se multiplient interdisant de facto toute hésitation ou ambiguïté… Le 17 septembre 2018 un appareil de reconnaissance Iliouchine II-20, avec quinze personnels russes à son bord, était abattu par des missiles syriens lors d’un raid israélien, les charognards de Tsahal s’étant placé dans son sillage (et dans son ombre) [4] afin de tromper la défense syrienne. La déclaration du ministère russe de la Défense avait été alors d’une rare fermeté, même si elle avait été ensuite tempérée par le président Poutine. Elle avait désigné Israël comme le seul responsable, se réservant « le droit de répondre en conséquence ». Comment, dans ce cas, faut-il qualifier de telles transgressions de la loi et de la morale ? Une telle remise en cause des limites belligènes impliquant la mort de centaines de civils, relève évidemment du crime de guerre (astucieusement maquillé en accident), du terrorisme d’État (à l’instar de l’assassinat du général Soleimani), et plus précisément d’une piraterie d’un nouveau genre dans toute sa hideur. Mais ne parle-t-on pas désormais de guerres hybrides combinant le terrorisme, le piratage informatique, le crime recours organisé, au narcotrafic, les falsifications informationnelles et les manipulations idéologiques de grande envergure ? L’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA) s’emploie depuis plusieurs années à développer le concept de « guerre mosaïque » (mosaic warfare) dont le but est de multiplier des attaques de différentes nature – du coup d’épingle au soulèvement populaire ou ethnique –, qui séparément « seraient peu décisives, mais qui, combinées et déployées simultanément ou successivement, ont pour but d’épuiser et de submerger les défenses adverses ».
Mutations de la guerre, de ses lois et coutumes
Ce dernier épisode donne à penser quant aux mutations dégénératives de la guerre, de ses lois et de ses coutumes… « L’utilisation par Israël d’avions civils pour couvrir ses bombardements et se protéger de cette façon des tirs antiaériens syriens, est devenue une pratique courante sinon banale » dit en substance le gouvernement russe. Déclaration qui apporte indirectement un nouvel éclairage à l’affaire toute récente du Boeing 737 ukrainien abattu le 8 janvier dernier par deux missiles antiaériens tirés par les forces aérospatiales iraniennes… ceci alors qu’il revenait, immédiatement après son décollage vers sa piste d’envol. Un sévère bilan avec la mort de 179 passagers et membres d’équipage. A posteriori, il apparaît maintenant que la probabilité soit assez forte pour que les radars iraniens aient été aveuglés et le transpondeur signalant et identifiant le vol civil, éteint [5]… Sachant que la coopération israélo-américaine est particulièrement performante en matière de cyberguerre (voir le virus Stuxnet utilisé en 2010 pour paralyser les centrifugeuses iraniennes utilisées pour l’enrichissement d’uranium) !
Cette sinistre possibilité ne fait plus guère de doute après cet ultime épisode, qui en dit long sur le cynisme et le mépris absolu des lois et des règlements internationaux ayant trait à la sécurité aérienne, de même que des codes de bonne conduite entre nations civilisées… bornes que personne ne se risque à franchir, sauf à vouloir stupidement mettre le feu aux poudres. Mais les israéliens se plaisent, à l’évidence, à jouer avec le feu ! Ici une question se pose : jusqu’où iront des dirigeants politiques et militaires dont le sentiment d’impunité se renforce aujourd’hui de la reconnaissance par la Maison-Blanche de la souveraineté hébreu sur les hauteurs du Golan, sur la totalité de Jérusalem, sur la vallée fertile du Jourdain, sur d’innombrables colonies de peuplement et autres invasions métastasiques en Cisjordanie occupée ? Hélas pour le peuple juif, la démesure de ses élites – une hybris mêlée de chutzpah – est assurément porteuse de nuées ; or qui sème le vent s’expose à récolter de formidables bourrasques. Gageons encore, qu’après la démonstration inégalée de force et d’emprise idéologique sur les cerveaux malades de la fine fleur mondialiste qu’aura constitué la commémoration du soixante-quinzième anniversaire de l’arrivée des troupes soviétiques au camp d’Auschwitz, qu’après la signature de « l’Accord du siècle » entre MM. Trump et Netanyahou, les Likoudniki au pouvoir à Jérusalem, assurés d’un blanc-seing populaire à l’occasion des élections générale du 2 mars 2020, ne sentiront totalement désinhibés [6]… Tant va la cruche à l’eau !
Piraterie et bioterrorisme
Le 30 janvier 2020, le Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) statuait que la flambée épidémique de coronavirus constituait une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Officiellement, 908 décès en Chine populaire. Si l’on en croit M. Guo Wengui [7], un homme d’affaires exilé aux États-Unis, mille deux cent corps seraient incinérés chaque jour, le nombre de morts excédant à ce jour les 50 000 pour un million et demi de personnes atteintes. Des chiffres invérifiables, mais qui n’ont en soi rien d’excessif ou d’absurde au regard des mesures draconiennes prisent par les autorités chinoises… tel le confinement de dizaine de millions de citoyens et l’instauration dans les zones critiques de mesures relevant de la loi martiale. Au passage on relèvera le mutisme obstiné du Quai d’Orsay et de la DGSE qui pourtant doivent avoir quelque idée de l’ampleur réelle de cette catastrophe sanitaire.
Maintenant, il serait bon de rappeler que la crise trouve son origine moins sur un sordide marché d’animaux de la ville de Wuhan (en Chine la barbarie la plus atroce côtoie les plus hauts sommets de la culture… nos jeunes gens qui portent des parements de fourrure sur la capuche de leur parka devraient savoir qu’elle provient de chiens écorché vifs et ébouillantés… il suffit d’aller sur la Toile pour le vérifier), que dans un acte de piraterie ordinaire… perpétré possiblement – mais Radio Canada (ici.radio-canada.ca) déniait le 28 janvier tout fondement à cette affaire – durant l’été 2019 par un couple de chercheurs chinois (expulsé depuis) qui auraient volé des souches de coronavirus dans le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de Winnipeg. Plus troublant, ces deux chercheurs, le Dr Xiangguo Qiu, virologiste de Tianjin, établie au Canada en 1996, et son mari, Keding Cheng, biologiste dans ce même laboratoire, effectuaient des recherches sur le virus de déficience immunitaire humaine, le VIH, ainsi que sur le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dont certaines protéines se retrouvent aujourd’hui dans les souches mutantes du coronavirus cause de la pandémie naissante ! Peu après leur expulsion, la chaîne CBC avait découvert que des scientifiques du LNM avaient déjà fait parvenir des souches virales d’Ebola (une fièvre hémorragique sévissant en Afrique tropicale) et de Nipah (autre facteur de déficit respiratoire) à bord d’un vol d’Air Canada ! Le Dr Lyons-Weiler (Institut des connaissances pures et appliquées) a montré et expliqué comment la séquence génétique du coronavirus – l’information a été rendue publique par la Chine – contient un « fragment intermédiaire » unique codant pour un SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) protéine de pointe qui semble, selon son analyse génomique, avoir été insérée artificiellement dans le virus 2019-nCoV.
Il serait bon à ce propos de ne pas ignorer que l’épicentre du séisme épidémiologique se trouve dans la seule ville de Chine abritant un laboratoire virologique P4 (de sécurité maximale et situé à une trentaine de kilomètres dudit marché de fruits de mer incriminé), construit par le groupe Sanofi en partenariat avec la France et solennellement inauguré en janvier 2015 par le Professeur Lévy, conjoint de Mme Buzyn ci-devant actuel ministre de la Santé. Dans cette perspective, on comprend mieux le souci du Bureau des politiques scientifiques et technologiques de la Maison-Blanche (OSTP), d’identifier précisément l’origine de la pandémie, sans doute accidentelle, mais qui pourrait dévoiler des recherches illicites en matière de guerre biologique [8]… recherche en principe interdite par les conventions internationales, mais que les États-Unis ne se privent pas de poursuivre discrètement (et certainement la France pionnière dans les domaines bactériologique et virologique [9]).