Un homme s’est immolé par le feu, ce jeudi peu avant 18 heures, dans la station Pigalle située dans le XVIIIe arrondissement de Paris. On ne connait pas à cette heure les motivations de la victime, un homme âgé d’une trentaine d’années, mais l’on pense naturellement à l’environnement anxiogène qui perdure depuis plus d’un an désormais et que le personnel politique au pouvoir, de même que les médias, entretiennent avec un plaisir sadique.
La thèse du suicide est « privilégiée mais pas arrêtée » selon la police du commissariat du XVIIIe arrondissement, auquel l’enquête a été confiée. La victime a été vue en feu sur les quais, après une sorte de minidétonation, expliquent des témoins de la scène. Le métro s’est arrêté, des cris et un mouvement de panique ont débuté.
« C’était la panique ! Il y a eu comme une mini-explosion, j’ai vu l’homme en feu sur le quai alors que j’étais dans la rame. On a été évacués en urgence, j’ai vu des gens choqués, prostrés par terre. Ça sentait le brûlé… En partant, j’ai vu l’homme au sol… » a indiqué un témoin au journal Le Parisien.
Un usager témoin de la scène a pu saisir un extincteur et éteindre le feu, laissant la victime brûlée à 80 % et un pronostic vital engagé.
Les sapeurs-pompiers de Paris sont intervenus aussitôt, transférant la victime à l’hôpital, au service des grands brûlés, en urgence absolue.
Une politique sanitaire coupable
Sans nécessairement relier ce suicide de manière directe à l’actualité sanitaire, il faut tout de même rappeler que depuis plusieurs mois, psychiatres et psychologues à travers le monde alertent sur l’état mental des populations confrontées aux restrictions sanitaires. En France, pays qui possède l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec une moyenne de 9000 décès annuels, le sentiment de solitude et de mal-être augmente.
Les numéros d’écoute comme SOS Amitiés sont débordés. « Nos associations adhérentes constituent des points d’alerte et tous les numéros d’écoute nous indiquent que le nombre d’appels a explosé », s’inquiète Françoise Facy, l’ancienne présidente de l’Union nationale de prévention du suicide.
Conscient du problème, le gouvernement sur la demande du président Emmanuel Macron a lancé respectivement le « chèque psy » permettant aux étudiants de bénéficier de trois consultations gratuites chez un psychologue ou un psychiatre, puis, il y a deux jours, le « forfait psy » pour les enfants déprimés de 3 à 17 ans !
Encore une solution « Théodule » – pour paraphraser le Général – à laquelle un chef de l’État d’une autre trempe aurait préféré l’arrêt sur-le-champ de toutes les mesures sanitaires délirantes et oppressantes mises en place depuis des mois. Si ce chef n’existe pas, ce sera au peuple de faire le travail.