Alors que la chaîne Arte diffuse ce lundi 30 janvier un documentaire produit par Greenpeace intitulé « Petropolis », qui montre comment la forêt canadienne est « violée » pour en extraire les sables bitumineux, un article tiré d’un blog du journal Le Monde nous rappelle que la France a mis fin à son soutien à une directive européenne qui vise à désigner les sables bitumineux canadiens comme la forme de pétrole de loin la plus néfaste pour le climat.
Sans le crier sur les toits, la France a donc rejoint la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l’Italie parmi les principaux adversaires d’une pénalisation des sables bitumineux. Et quelles sont les compagnies pétrolières européennes qui ont le plus investi dans la destruction d’une partie de la forêt boréale canadienne ? La compagnie britannique BP, la compagnie néerlando-britannique Shell et la compagnie française Total.
L’Italie, quant à elle s’apprête à lancer un projet pilote d’exploitation de ces sables, mais cette fois dans la forêt tropicale du Sud du Congo-Brazzaville, malgré-les-protestations-des-écologistes-qui-s’inquiètent-pour-la-biodiversité.
Ce n’est certainement pas le gouvernement français ni Total, grands alliés du potentat local, Denis Sassou-Nguesso, qui risquent de freiner ce nouveau développement industriel prometteur.
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