Le président François Hollande a demandé, samedi 25 février, à Donald Trump de ne pas marquer de signe de défiance envers la France, pays ami, en réaction aux propos du président américain sur « Paris n’est plus Paris ». « Ce n’est jamais bon de marquer la moindre défiance à l’égard d’un pays ami », a dit François Hollande lors de sa visite au Salon de l’Agriculture. Propos rapportés par francetvinfo.
Comment donner tort au président américain ? Tous les Parisiens savent, car ils sont aux premières loges, que la prestigieuse capitale française, ex-plus belle ville du monde, est devenue invivable.
Que les pickpockets de tous les pays y sont comme chez eux, qu’une saleté endémique s’y est installée, que le quart-monde le plus repoussant y côtoie l’oligarchie la plus méprisante, que les transport y sont totalement engorgés, que la surface par habitant y est ridicule, que les enfants y bousillent leurs poumons, que les racailles de banlieue viennent y faire leurs dégradations, que l’Art y est devenu laid à vomir, que l’administration y a choisi les minorités agissantes contre la majorité des contribuables, que les finances y sont à zéro, etc, etc.
Paris n’est plus Paris : Donald Trump a cité vendredi « un ami » qui ne met plus les pieds dans la capitale française, pour défendre sa politique migratoire en prenant la France, la Suède et l’Europe en général comme contre-exemples. « La sécurité nationale commence par la sécurité aux frontières. Les terroristes étrangers ne pourront pas frapper l’Amérique s’ils ne peuvent entrer dans notre pays », a-t-il lancé lors de la grande conférence annuelle des conservateurs, la Conservative political action conference.
François Hollande et son administration d’amateurs ont fait de la France un gruyère à tous points de vue : un gruyère pour les migrants dont les autres pays ne veulent pas (Allemagne et Angleterre trient les « bons » et nous envoient les « mauvais »), un gruyère pour les idées progressistes (homosexualité, homoparentalité, PMA, GPA), et un gruyère pour l’influence étrangère, qui vient chez nous faire son marché terroriste. Paris symbolisant toute cette dévolution.
Il y a bien quelque chose de cassé entre Paris et la France, Paris et le monde. Donald Trump, avec son franc-parler qui fait tant de mal à l’hypocrisie et à la bien-pensance du lobby médiatique, a eu raison de fustiger non pas la capitale, ce n’était pas le sens de ses mots, mais la politique de la capitale. Nuance.
Quant à la réponse de notre trist président, ce visage de la Défaite, il a sans doute oublié que sa fonction l’olbigeait, lors de l’élection surprise de Trump à la tête de l’État américain, qu’il fallait envoyer un message de bienvenue et de félicitations, au lieu de faire le mort. Mais ça fait longtemps que François Hollande est mort, politiquement.
« Moi, c’est ce que je ne fais pas à l’égard d’un pays ami et je demande que le président américain ne le fasse pas à l’égard de la France »
Quand on le voit recommencer avec ses « moi je », on comprend qu’il n’a jamais su, ou jamais compris, qu’il fallait incarner la France, et non pas son propre ego. S’il pouvait aussi s’arrêter de dire des conneries, ça permettrait aux Français de retrouver les idées claires :
« Heureusement, depuis plusieurs mois les touristes américains sont revenus en nombre parce qu’ils voient » que les autorités françaises font « un effort considérable pour assurer la sécurité ».
À ceci près que le tourisme parisien a perdu 1,5 millions de visiteurs l’an dernier. Mais cela n’affole pas le maire Anne Hidalgo, qui choisit de faire la promotion d’une multinationale américaine pour contrer la petite phrase de Trump...
On finit sur une note tragi-comique, dans la bouche de ce président amateur :
« Et je ne ferai pas de comparaison mais ici il n’y a pas de circulation d’armes, il n’y a pas de personnes qui prennent des armes pour tirer dans la foule »
Message transmis aux familles des victimes des attentats de 2015 et 2016.