Théorème : plus un président est impopulaire, plus il coûte cher en sécurité. Et plus il coûte cher en sécurité, plus il est impopulaire.
Du temps de sa splendeur, en juillet 2016, Manuel Valls avait fait déplacer 47 véhicules de CRS lorsqu’il était passé dans le quartier de la Part-Dieu à Lyon, bloquant la circulation, dense dans cet endroit, pendant tout un après-midi.
Nos gouvernants sont devenus de vraies plaies pour le peuple. Autrefois, l’impopularité du président était une sorte de jeu, pour les gens d’en bas. C’était un réflexe français issu de la Révolution, il était de bon ton de vanner les bourgeois de l’Élysée, mais ça restait bienveillant.
Aujourd’hui, c’est une réalité tangible, car la seule relation entre les deux camps, c’est la répression. Et le seul respect provient non de la personnalité, mais de la matraque, de la grenade ou du LBD. Plus généralement, le lien élite-peuple est bien mort. C’est à ça qu’on mesure le basculement d’une démocratie dans la dictature.
Le couple présidentiel est descendu le 29 juillet 2023 au fort de Brégançon pour des vacances bien méritées, après avoir bien persécuté les Français depuis l’élection truquée de 2022. Louis XVIe et sa Marie-Antoinette de pacotille sont allés se baigner sous haute surveillance, selon Var-Matin.
Macron c’est : tout pour ma sécurité, rien pour celle des Français !
À chaque sortie de ce couple franchement détesté, plongeurs, policiers et gendarmes sont mobilisés en nombre. Il faut éviter le Gilet jaune-suicide et surtout le photographe qui pourrait prendre Brigitte en maillot de bain, ce qui semble être un tabou absolu.
À propos de bombinette et de photo, le fort dispose même d’un système de brouillage anti-drones, c’est dire la confiance du premier des Français vis-à-vis de sa population... Non seulement il la craint, mais il semble qu’il ait quelque chose à cacher ! Mais quoi ?
Les forces de l’ordre se déplacent donc à 60 (l’année prochaine ce sera probablement à 120) pour empêcher le peuple d’approcher de trop près l’Occupant du Château, qui vit surtout à la Lanterne en ce moment, vu que c’est le couple Kohler-Bornstein qui fait tout le boulot. La Lanterne, c’est là où le fils Hollande s’amusait avec sa nana et ses potes...
Ouest-France décrit la paranoïa du couple présidentiel :
Les bateaux ont interdiction de s’approcher du fort. Ils doivent rester au moins à 300 mètres de la résidence. Des plongeurs doivent vérifier en amont si aucun danger ne pourrait mettre en péril la vie d’Emmanuel Macron comme des engins explosifs. Les environs sont aussi minutieusement inspectés. « On sort toujours la grosse artillerie », a confirmé à nos confrères Christian Prouteau. Ce dispositif coûterait 60 000 € aux contribuables à chaque fois que le Président désire nager dans la Méditerranée, d’après Guillaume Daret qui a écrit l’ouvrage Fort de Brégançon, histoires, secrets et coulisses des vacances présidentielles.
Pour éviter de telles dépenses et cette mobilisation des forces de l’ordre, le couple a fait construire une piscine hors-sol en 2018 pour la somme de 34 000 euros. Une décision vivement critiquée à l’époque mais qui permet à Emmanuel et Brigitte Macron de se baigner sans craindre d’être photographiés par des inconnus et des paparazzis.
Mais qu’ont-ils à cacher en maillot de bain, ces deux-là ? Personne en France n’a envie de commettre un attentat contre ce président (et son compagne), même s’il est clairement antipeuple, douteusement élu (si encore il avait été élu !) et économiquement médiocre.
Tout chez lui plombe le pays et sa joie de vivre, le plaisir d’être français : plus grand-monde n’écoute ni ne commente ses sorties à la télé, où les journalistes carpettes ne peuvent même plus le contrarier, puisqu’ils ont été choisis sur le critère unique de la soumission.
Nous avançons dans le noir, sans la moindre lumière au bout, ce qui veut dire qu’il va falloir « ouvrir » un peu le tunnel. La France n’est plus gouvernée, l’exécutif n’a pas de vision à part satisfaire les demandes des mondialistes, de l’Union européiste et des multinationales. Le reste, il s’en fout. Et le reste, c’est nous.
Trous dans la sécu
Mai 2017 : Macron n’a pas encore eu le temps de se faire détester
2018 : le drone anti-Macron
2021 : la claque dans la gueule
Vu l’évolution de la relation Macron-peuple, le couple ne va pas tenir. Car le vrai couple présidentiel, c’est celui-ci, pas Manu & Brigitte, une Brigitte qui n’a théoriquement rien à faire dans l’histoire.
On finira sur une note légère avec le site de l’Élysée qui vante une nation qui protège... Carrément orwellien ! Sauf si c’est « une nation qui protège le Président, et lui seul ». Là, ça matche.