Au lendemain du soutien de la France au projet de résolution palestinien déposé à l’ONU, l’ambassadeur français a été convoqué par le gouvernement israélien. Par ailleurs, après l’échec de ce projet, la Palestine a signé une demande d’adhésion à la Cour pénale internationale.
La France va devoir se justifier auprès d’Israël. Son ambassadeur a été convoqué mercredi par le gouvernement de Benjamin Netanyahu au lendemain du soutien apporté par la France au projet de résolution palestinien, qui a échoué au Conseil de sécurité de l’ONU.
Patrick Maisonnave doit être reçu vendredi au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem vendredi.
« Le ministère lui a demandé de venir pour expliquer le vote de la France. Le soutien français a entraîné déception et perplexité côté israélien », a expliqué le porte-parole de la diplomatie israélienne.
Malgré 8 voix en faveur de la résolution palestinienne portant sur un accord de paix avec Israël, cette dernière a été rejetée mardi, en raison du refus des États-Unis et de l’Australie et de l’abstention de cinq autres pays, dont le Nigeria, qui était pourtant pressenti dans le camp des pour. Un rejet de la résolution avait été immédiatement salué par Israël.
Demande d’adhésion à la Cour pénale internationale
Mais l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, ne veut pas rester sur un nouvel échec de l’agrandissement de sa politique internationale. Le président a signé mercredi une demande d’adhésion à la Cour pénale internationale (CPI). Outre cette demande, Mahmoud Abbas a signé 20 autres conventions internationales lors d’une réunion retransmise en direct à la télévision officielle.