Autrefois, un investisseur achetant une action recevait un certificat nominatif. Le volume des transactions boursières internationales a été amplifié de telle façon par l’ère de l’ordinateur, que désormais les transactions sont toutes électroniques et passent par des sociétés de clearing, en français : chambres de compensation.
Ces sociétés détiennent aujourd’hui les actions en nue-propriété, l’investisseur en est usufruitier. La plus importante d’entre elles est la DTCC [Depository Trust & Clearing Corporation, ndlr] à New York, qui serait la mère de toutes les sociétés de clearing et détiendrait en son nom la presque totalité des actions boursières : 99 % des actions américaines et peut-être même 99 % des actions du monde, selon certaines sources.
Cette société est filiale de la Federal Reserve, elle-même propriété d’une poignée de banquiers privés, comme vous le savez.
Pour vous donner une idée de sa taille, la DTCC travaille sur les États-Unis et 110 autres pays. En 2008, la DTCC a sécurisé pour 1 880 000 000 000 000 $ de transactions, 1,88 quadrillons. J’ai peut-être oublié quelques zéros, parce que je ne sais si ces quadrillions sont short scale (15 zéros et un chiffre devant) ou long scale (24 zéros ), donc… après tout, on s’en moque.
La DTCC étant une banking trust company, d’après les lois en vigueur, elle n’a pas le droit de posséder des actions. Elle les a donc cédées à une filiale, la CEDE & Co.
Mais , vous, qui croyez posséder quelques actions, des mines d’or par exemple ou des mines d’argent, vous ne possédez rien, si vous n’avez pas demandé un certificat. Cette démarche exaspère les banquiers, qui considèrent cela comme d’un autre âge et terriblement contraignant pour eux. Pourtant c’est le seul moyen de sécuriser votre investissement.
Le 11 Septembre de la DTCC
Ceux qui se sont intéressés de près au 11 Septembre, savent que toutes les enquêtes relatives aux manipulations de l’or par le FBI et par la branche financière de la CIA se sont arrêtées le 11 septembre 2001. Tous les documents, tous les comptes-rendus d’enquêtes, tous les témoignages, toutes les preuves ont été néantisées dans la destruction des 3 tours (1 + 2 + 7) du World Trade Center.
Après l’ouragan Sandy, la DTCC a annoncé que ses entrepôts sécurisés en sous-sol ont été inondés et que de très nombreux documents ont été détruits. Ces documents… ce sont les preuves des swaps [1] OTC. OTC signifie over the counter, en français on dirait « de la main à la main », « confidentiel » ou « sous la table ». Ce sont des échanges entre deux entreprises financières (ou non), qui ne passent pas par le marché. Cela concerne de très nombreux types de contrats… mais il y a fort à parier que les swaps OTC concernant les manipulations des cours des métaux précieux auront disparu sous ce prétexte fallacieux d’une inondation de chambre forte.
Vous imaginez bien que la plus grosse société de clearing du monde a des entrepôts sécurisés qui n’ont aucune chance d’être inondés. Pas la moindre. C’est du pipeau à 200 %.
L’enquête du CFTC [Commodity Futures Trading Commission, agence de régulation des bourses de matières premières, ndlr] va donc probablement être bloquée sous ce prétexte foireux.
Le CFTC reste encore dans le flou sur ce qui pourrait être endommagé ou détruit. Le New York Post parle des 10 000 m² de cave blindée où 1,3 million de certificats d’actions ou d’obligations et des titres au porteur, sont en train de fondre dans la boue. On parle de 70 milliards de dollars de bons au porteur… Vous voyez ces papiers anonymes à l’ancienne, tellement commodes pour blanchir l’argent sale. Le CFTC [DTCC, ndlr], qui, comme toutes les sociétés de clearing, est au cœur même du blanchiment d’argent (cf. la première et vraie affaire Clearstream), est à la phase « rinçage ». Qui va se faire rincer ? Nous ne le saurons jamais.
Sandy ne serait-il que la première escarmouche d’une guerre monétaro-climatique ?
C’est ce que laisse entendre le Sheikh Imran Hosein. Il n’hésite pas à dire tout haut que si l’on diligentait une enquête chez les assureurs, on trouverait des contrats d’assurances suspects, souscrits avant Sandy, qui désigneraient les coupables et tous leurs affidés. Vous imaginez bien que si l’enquête officielle sur le 11 Septembre a tourné en eau de boudin, parce qu’il ne fallait pas montrer du doigt les forces intérieures et extérieures responsables de cette catastrophe, aucune enquête ne sera menée contre une banale tempête tropicale, n’est-ce pas ?