Francesca Minerva est philosophe et médecin de l’éthique à Oxford. Elle soutient que vu que les bébés ne sont pas de "vraies personnes", on peut les tuer. Pour elle, avorter d’un foetus ou tuer un nouveau-né parce qu’on se rend compte qu’on ne peut pas s’occuper de lui, c’est pareil. Ses propos font évidemment polémiques.
Dans un article publié par le British Medical Journal, elle déclare que les médecins devraient avoir le droit de mettre fin aux jours d’un bébé parce qu’il est handicapé, qu’il coûte trop cher à ses parents ou simplement parce qu’il n’était pas désiré. Pour Francesca, un nouveau-né n’a pas encore d’espoir, d’objectifs, de rêves, il n’est donc pas encore une personne et il n’a donc pas encore de droit moral de vie.
Elle soutient que si une femme qui tombe enceinte voit sa vie changer (elle se retrouve seule, par exemple, au cours de sa grossesse), et qu’elle n’a tout à coup plus le temps, l’argent ou l’énergie nécessaires pour prendre soin de son bébé, elle devrait pouvoir le faire tuer. Cet argumentaire pour l""infanticide légal" fait évidemment froid dans le dos.