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Olivier Véran essaye de "comprendre" la démission de 1 300 étudiants infirmiers

En visite à Blois pour présenter le volet investissement du Ségur de la Santé, Olivier Véran a annoncé que plus de 700 millions d’euros seront investis dans les hôpitaux et les Ehpad de la région Centre-Val de Loire. Mais alors que les établissements hospitaliers français sont en proie à une véritable surtension, le ministre des Solidarités et de la Santé en a profité pour revenir sur les démissions qui frappent l’hôpital public.

Le Parisien a traité avec beaucoup de déférence et de componction le passage du ministre du Big Pharma à Blois.

« Dans la profession infirmière, il y a 1 300 démissions (d’étudiants) enregistrées (...) », entre 2018 et 2021 a indiqué le ministre. « Nous essayons d’en comprendre les raisons », a-t-il affirmé évoquant « spontanément » plusieurs pistes de réflexion : « Vous avez des étudiants infirmiers qui, pour leur premier stage à l’hôpital, sont arrivés en pleine vague épidémique de Covid-19 et qui ont vu un hôpital qui ne correspond pas à l’hôpital du quotidien. »

« Il y a de la fatigue (…), des soignants qui ont dû repousser leurs congés pendant les vagues successives, a-t-il encore argumenté. Il y a des soignants qui sont arrivés au bout de ce qu’ils étaient capables de donner et qui (…) ont besoin de prendre un petit peu de temps pour eux. » Mais « ce n’est pas une exception française », assure toutefois Olivier Véran. Selon lui, ces démissions à l’hôpital sont constatées « partout en Europe et partout dans les pays où l’on a fait face avec courage et énormément de professionnalisme » à la pandémie de Covid-19.

Et maintenant, le vrai comité d’accueil du Véran à Blois.

 

 

La Nouvelle République nous apprend que « la dernière visite ministérielle au CHB remonte à septembre 2018 : Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, était présente pour le baptême officiel de l’hôpital qui porte le nom de Simone-Veil ».

 

Simone Veil, ministre de la Santé, était venue poser la première pierre de la deuxième tranche de travaux de l’hôpital de Blois, en février 1978. Quarante ans après cet événement et plus de trois ans après la proposition de Marc Gricourt, maire de Blois et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de la ville, de donner le nom de Simone Veil à cet établissement de soins, Agnès Buzyn, ministre de la Santé et des Solidarités, a dévoilé, hier, une plaque officialisant ce baptême. À ses côtés, se trouvaient Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental, les députés Marc Fesneau et Maurice Leroy et le sénateur Jean-Paul Prince. « L’hommage que nous avons voulu aujourd’hui est un beau message de reconnaissance envers cette femme », confie Marc Gricourt, qui a retracé le parcours de celle qui « incarne la Shoah, l’émancipation des femmes et l’espérance européenne ». Dans son discours, Agnès Buzyn a rappelé que sa prédécesseure avait toujours combattu les injustices par ses engagements : « Nous voulons insuffler son esprit, en donnant à ce lieu une force de vie », a affirmé la ministre, créant ainsi une passerelle entre le passé et l’avenir des hôpitaux.

On a vu cet avenir, à peine trois ans plus tard : un désastre.

Rappelons à nos jeunes lecteurs, qui n’étaient pas nés dans les années 30, que la Buzyn a été la belle-fille de Simone Veil. D’aucuns pourraient y voir une espèce de conflit d’intérêts, dont le couple Buzyn a déjà été soupçonné. L’hebdomadaire pas vraiment antisioniste Marianne a raconté cet épisode dérangeant. Mais revenons au présent. Après avoir beaucoup menti, Véran se retrouve au pied du mur. On se demande comment il va pouvoir tenir son poste devant une telle fronde sociale, 180 000 soignants étant écartés du système de soins.

Ce n’est pas un problème pour le jeune Attal, qui botte en touche... dans le passé :

Selon Gabriel Attal, le manque de personnel est dû aux actions des précédents gouvernements. « On ne rattrape pas trente ans en quatre ans », a-t-il souligné. « Il n’existe pas de réserve cachée de personnel, a-t-il poursuivi. Notre action produit une grande différence sur le long terme, parce que nous aurons de nouveaux effectifs, notamment grâce aux mesures comme la suppression du numerus clausus ». (France Info)

Et comme d’Attal à Attali il n’y a qu’un « i », allons voir chez le très chouette mage ce qui va nous tomber sur la tête, à nous Gaulois, dans un avenir proche.

Oh, ça sent le chaos social. Heureusement, tout le monde n’a pas perdu la tête et ne souscrit pas à la dictature des abrutisseurs.

 

 

Et pour les Français qui se serrent la ceinture, ce petit rappel du coût du pass...

 

Comme prévu, sur E&R :

 






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