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RDP | Juillet 2014 | Olivier Delamarche |7 | ÉconomieInternational |
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L’effondrement du château de carte est pour bientôt. Les gens n’ont pas l’air de s’en rendre compte.
Ne pas oublier les deux heures de revue de presse économique de Pierre Jovanovic mercredi sur Ici & Maintenant, en stream ; ça va pas être joli joli.
Depuis 2008 ça fait 6 ans que tout doit s’écrouler, du coup quand ça arrivera personne s’y attendra. Merci les économistes !
Merci de nous dire si vous savez à quelle heure.
Très honnêtement ce qui se passe aux État-Unis ne m’intéresse pas trop, c’est ce qui se passe en France qui m’intéresse, et ce que je remarque, c’est qu’ils se réfèrent tous les deux aux taux directeurs, comme si c’était le seul baromètre auquel il faudrait se référer. J’ai déjà dit dans un commentaire qui n’a pas été mis sur le site qu’Olivier Delamarche est un escroc, car il ne met jamais en cause le taux d’intérêt, et qu’il pense que la souveraineté monétaire « c’est une connerie », et je dis la même pour celui d’en face. Pour ce qui est des dettes européennes, la grande partie de ces dettes, c’est du taux d’intérêt, et c’est pareil pour l’Argentine. Le principal rôle de ces deux marchands de tapis et de nous convaincre que, non seulement nous avons une dette, tout en évitant de parler du taux d’intérêt, mais surtout de mettre dans la tête des gens qu’il faut rembourser. En réalité, pour ce qui est de la France, c’est la finance qui nous doit de l’argent. Regardez le taux d’intérêt de notre dette, il est évident que c’est une escroquerie, et ces deux pseudo économistes essaient de nous faire croire que nous devons absolument payer, sachant très bien que cette dette est totalement irremboursable. Ce sont des prêtres collecteurs d’impôts. Ce qu’ils appellent la macro-économie, ça n’est que la gestion des intérêts particuliers des banques d’affaires ou de leur propre client, c’est la gestion de capitaux virtuels, ça ne nous regarde pas, c’est leur problème. Nous, nous devons reprendre l’arme monétaire, taxer la concurrence déloyal. Ces deux escrocs défendent l’euro, ils sont économiquement sur la même ligne que L’UMPS.
Non Monsieur Frederic ce ne sont pas des escrocs ! Ce sont des libéraux cohérents, donc bien sûr, ils chérissent les taux d’intérêt.
C’est leur gagne-pain directement ou indirectement... Perso pour moi rien que le fait que nous vivions sur un monde fini avec une croissance de population exponentielle prouve que le libéralisme mondialisé est une escroquerie.
De fait, pour les libéraux aucune croissance ne peut se faire sans taux d’intérêt, je ne sais pas, je ne suis pas assez calé dans ce domaine.
J’ai beaucoup de respect pour ces deux personnes et le cercle des éconoclastes.
Le taux d’intérêt c’est un prix (qui se décompose en 2 caractéristiques : le rendement du capital et la prime de risque) ; les histoires de prêt à taux 0 c’est de la connerie et ; d’ailleurs la banque de France ne l’a quasiment jamais fait après la seconde guerre mondiale ; quand elle l’a fait en 10 ans il y a eu 1500% d’inflation.
D’accord avec vous.
On nous dit sans arrêt : arrêter ou non de payer la dette.
Mais la vraie question c’est : arrêter ou non de payer les intérêts.
Alors la réponse elle est vite trouvée, si on arrête de payer les 50 milliards d’intérêts que l’on verse tous les ans, on rembourse enfin notre dette. (Ceci étant par ailleurs plus que compatible avec la réappropriation de la création monétaire)
Il faut vraiment qu’ils arrêtent de nous prendre pour des idiots.
Tu es un peu trop sévère avec eux, même si tu as foncièrement raison sur l’analyse.
Le hic est qu’ils ne peuvent torpiller leur gagne pain en disant au monde et à leurs clients "retirez vos richesses de la bourse et des monnaies", alors que la bourse n’a quasiment plus de boursicoteurs individuels à leur offrir, et ne se compose plus à 90% que des investisseurs institutionnels jouant à un monopoly factice entre eux.
En fait, au delà du mérite qu’on peut leur attribuer de moins bananer les gens avec un optimisme béat que les autres spécialistes télé, ils font comprendre que tout cela finira dans le sang et les larmes, qu’on prenne les mesures adéquates ou qu’on laisse venir la banqueroute universelle (annoncée dans de nombreux écrits prophétiques d’il y a presque deux siècles - voir julie jahenny notamment).
Ils savent qu’il est désormais quasiment impossible de redresser l’économie mondiale, sauf peut-être à essayer de suivre ce que préconise Antal Fekete.
Ils ne veulent donc pas jouer complètement les oiseaux de mauvais augure (que personne n’aime jamais et que tout le monde blâme toujours à la fin) et ils savent que, comme les vraies clefs de réforme se situent à wall street et à la city, sièges des Titans de la finance (Titan => Titanic), rien ne changera et rien ne sera entrepris car les gardiens de ces clefs ne veulent surtout pas exposer aux yeux du monde l’étendue de leurs turpitudes, de leur immoralité, de leur cupidité et de leur incompétence.
C’est pour cela, qu’afin de relancer l’économie mondiale et de nettoyer les dettes, wall street et la city pousseraient bien les politiques à un armageddon guerrier planétaire qui relancerait la croissance et les bénéfices par la reconstruction, comme après la seconde guerre mondiale.
De plus, un tel conflit réduirait drastiquement le volume de clients mécontents encore vivants et susceptibles de leur faire payer leur incurie, comparé à une banqueroute universelle qui surviendrait avant ce conflit.
Edgar cayce, lors du krach de 1929, avait dit "vous avez laissé votre argent à garder par des voleurs, à quoi vous attendiez vous ?". Les responsabilités sont les mêmes aujourd’hui, les leçons n’ont pas été tirées.
A moins que, machiavéliquement, la banqueroute universelle de toutes les richesses et de toutes les monnaies était planifiée pour l’avènement d’une monnaie mondiale qui naîtrait du champ de ruine (et irait de pair avec un gouvernement mondial).
À Dreamer
Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Vous le faites exprès ou quoi ? Pour défendre le rendement du capital il faut être un capitaliste, et un capitaliste c’est un escroc. Pourquoi c’est un escroc ? Tout simplement parce que les capitaux sont purement virtuels, ils sont surgonflés par le taux d’intérêt et c’est ce qui permet à la finance d’acheter des matières premières. Vous croyez quoi, qu’on peut manger des tomates sans les planter ? Le taux d’intérêt est une pure escroquerie, surtout quand on le justifie par le risque que prendrait le banquier, et nous n’avons pas besoin de banquier pour créer notre monnaie, ce risque l’État peut très bien le prendre, et d’ailleurs c’est ce qu’il faisait avant la privatisation de la banque de France. Il y a une différence entre un particulier qui emprunte à un banquier, et un État qui emprunte à une banque d’affaire. Quand je lis certains commentaires qui donnent raison à ces deux spéculateurs, qui ne produisent rien, qui sont de purs parasites du système, je me dis qu’on n’a pas fini de perdre. Le taux d’intérêt des États européens représente le mensonge de l’oligarchie, ce taux d’intérêt, c’est les milliards sur lesquelles vivent les propriétaires des banques d’affaires, c’est les capitaux virtuels qui ponctionnent le réel. Les histoires de prêt à taux zéro ce n’est pas de la connerie, quand l’État se prête à lui-même pour créer des services publiques, c’est la rentabilité des capitaux que dégage les services public qui rembours l’emprunt et éventuellement un taux d’intérêt pour pays le travail du trésor, mais il doit être très minime. Quand l’État est obligé d’emprunter aux marchés privés, il doit le faire avec de fort taux d’intérêt, et bien sûr, à ce moment-là, ce taux d’intérêt sert au rendement, mais pas le rendement de l’État, mais celui des capitaux purement virtuels que gèrent ces escrocs de banques d’affaires. Un dernier point, nous avons sur 1900 milliards de dette, près de 1700 milliards de taux d’intérêt, d’après vous, qui prend les risques aujourd’hui ? Qui paye le prix du chômage de masse du à l’euro ? L’euro est une monnaie mise en place en prévision de la faillite des États européens, une faillite prévisible depuis la privatisation de la banque centrale en 1973, c’est l’euro qui rend possible les plants de renflouements sous le prétexte de la solidarité européenne. Pourquoi croyez-vous que Goldman Sachs avec la complicité des dirigeants grecs se sont empressé de faire entrer la Grèce dans l’euro ? Je vous dis que le taux d’intérêt est une pure escroquerie.
Le monde de la finance est en soit une vaste escroquerie organisée, et ces 2 pions ne sont là que pour promouvoir leur commerce de pantalons à une jambe virtuels.
C’est toujours le même discours chaque semaine, et la conclusion c’est que "tôt ou tard il faudra payer", que "ca fera mal", etc.
Il faudra payer... mais bien sur.
De plus M. Delamarche a très certainement menti lors de son intervention chez Meta TV, le fait de booster les audiences d’une chaine, ça rapporte. Mais si vraiment il n’est pas payé par BFM, il s’en tire quand même très bien en piégeant les auditeurs dans les mailles de son "Platinium Gestion".
Demandez donc à vos voisins et amis de vous prêter de l argent à taux zéro pour acheter votre maison, malgré le fait qu ils ne sont pas capitalistes il y a de fortes chance qu ils n en prennent pas le risque,le problème n est pas le taux d intérêt mais le surendettement en période de déflation salariale et d inflation du coût de la vie .Commenter en insultant le peu d experts financiers qui vous disent la vérité est faire preuve d immaturité en matière économique.
@frederic :
n’hésitez pas à montrer l’exemple et à prêter votre épargne aux Etats ou aux entreprises à taux 0
les banques d’affaires ne prêtent pas aux Etats puisque vous le dites vous mêmes : ce sont des banques d’affaires
il y a un truc super simple pour ne pas "verser d’intérêts aux horribles capitalistes" ; c’est de ne pas faire de dette.
vous ne semblez pas être bien informé : la banque de France a été nationalisée en 1945 ( http://www.legifrance.gouv.fr/affic... ) et aux dernières nouvelles elle n’a pas été reprivatisée depuis ( http://www.legifrance.gouv.fr/affic... )
vous avez la liste des détenteurs de dette publique ici : http://fr.reuters.com/article/idFRL... vous verrez donc qu’il n’y a pas une seule banque d’affaire mais des assureurs et des sociétés de gestion d’actifs (c’est pour ça qu’il y a écrit "asset management") ; donc des gens qui agissent pour compte de tiers et pas pour compte propre
"Quand l’État est obligé d’emprunter aux marchés privés, il doit le faire avec de fort taux d’intérêt" : amusant d’écrire ça alors que les taux n’ont jamais été aussi bas... http://www.bloomberg.com/quote/GFRN... à l’heure où j’écris ce message le bon à 10 ans est à 1,54%
j’espère que vous n’avez pas de Livret A ou de Plan Epargne Logement, parce que l’horrible capitaliste qui prend du taux d’intérêt à l’Etat ; c’est vous. Le livret A (et notamment grâce à l’augmentation du plafond) sert à acheter des OAT ; à votre avis la rémunération du livret A elle vient d’où ?
j’ajouterai d’ailleurs qu’on peut tout à fait considérer qu’une partie de la dette publique est illégitime (pour de plus ou moins bonnes raisons, il y a largement matière à débattre sur le sujet), mais elle est LEGALE ; cette dette vient de budgets votés en déficit par les parlementaires élus.
Par ailleurs il faudrait débunker une bonne fois pour toutes le mythe "les banques prêtent aux Etats" ; un simple coup d’oeil dans les rapports annuels des dites banques (au moins pour les françaises) montre que les encours de titres publics dans les bilans sont finalement assez limités et que le "gros" des titres de dette se trouvent en fait chez les assureurs et sociétés de gestion ; et que sur les 2000 milliards de dette publique ; il y en a à tout casser 10% dans les banques françaises :
http://www.aft.gouv.fr/articles/det...
À Dreamer
Pour la réponse 1. Par définition le taux, qu’il soit d’épargne ou qu’il soit de l’emprunt n’est que le signe d’un mensonge, puisque le taux est imaginaire. Vous voulez quoi, sauver votre pays, ou sauver votre taux imaginaire d’épargne ?
Pour la réponse 2. Si, les banques d’affaires prêtent aux États ce qu’elles empruntent aux banques centrales. Peu importe, nous n’avons plus la souveraineté monétaire, et au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, toutes les banques font aujourd’hui des affaires, ils n’ont pas le choix.
Pour la réponse 3. C’est vous qui êtes mal informé : la banque de France a peut-être été nationalisée en 1945, mais nous avons perdu le droit de créer notre propre monnaie en 1973, du coup, à quoi sert d’avoir une banque qui dépend des marchés ? Dommage de devoir le rappeler, mais la création monétaire est un levier indispensable pour gérer l’économie d’une nation. Si les marchés se sont octroyé la création monétaire, ce n’est pas par hasard, c’est la condition du traité de Maastricht, du libre-échange. L’un des points importants du traité de Maastricht, c’est la libre circulation des capitaux. Oubliez « Legifrance »
Pour la réponse 4. La liste des détenteurs de la dette, n’est que la liste de ceux qui vivent du taux d’intérêt, voilà à quoi correspondent les capitaux de ces assurances et banques et autres fonds Delmarchiens, ce sont des capitaux purement virtuels. Vous ne voulez pas que j’aille leur demander un autographe, tant que vous y êtes ?
Pour la réponse 5. Même si les taux sont actuellement bas, le remboursement, rien que pour les intérêts, nous oblige à payer près de 50 milliards par ans. Et tant que nous ne sortiront pas du cadre de l’euro et du libre-échange, nous ne pourrons pas rembourser.
Pour la dernière réponse 5. Le taux d’épargne n’est pas l’équivalent du taux de la dette et le capitaliste c’est celui qui vit du taux d’intérêt qu’il imagine sur le travail. Le petit épargnant n’est responsable de l’endettement. Est-ce que vous croyez vraiment que si les français abandonnaient leurs épargnes aux marchés pour sortir de la faillite de l’État, réglerait le problème ? Soit vous me prenez pour un imbécile ou alors vous avez investie chez Delamarche.
c’est une évidence que les grosses banques d’affaire n’achêtent pas d’obligations d’état pour elles, (le rapport est minable), la dette publique c’est le citoyen lamba qui la rachête sans le savoir par le bais d’ assurances vies, caisses de retraites et autres fonds d’investissements (tout organisme public spécule sur ls marchés avec l’argent du contribuable).
non seulement on paie la dette an tant que contribuables mais en plus on nous la refile comme patrimoine (avec encore une petit billet pris au passage. l’internationalisation de la dette c’est comme les chaises musicales, si un pays ne paie plus, ce sont de toutes façons des citoyens lambda qui morfleront, (qu’ils soient Français, Américains ou Chinois).
alors merde à l’usure, remise à plat du système monétaire, redistribution équitable des richesses et on repart à zéro.
le système financier(le prêt à intérêt) est une arnaque et surtout CE N’EST PAS UNE FATALITE,
la monnaie doit être un bien commun et donc crée et gérée par le peuple, sinon c’est l’intérêt et le profit privé qui font la loi et leur puissance ne peut être qu’exponentielle, c’est ce qu’avaient compris les religions qui interdisaient l’usure.
petite question à deux balles,
il y a la crise : l’économie stagne,avec appauvrissement généralisé des populations du à la montée exponentielle des remboursements de la dette, baisse des rentrées fiscales pour les états, et pourtant la planche à billets fonctionne à tour de bras,
question : ou disparait cet argent ? car il disparaît bien de l’économie réelle puisqu’on ne le retrouve même pas sous forme d’impôt dans la fiscalité. (70 % des transactions financières internationnales transitent par des paradis fiscaux
si vous répondez à cette question, vous savez ce qui reste à faire
@ dreamer.
Si les taux sont aussi bas, c’est justement parce que les banques sont dans le rouge vif.
Les banques considérent dans leur bilan toute dette (ou reconnaissance de dette, ce qu’est en fait un prêt) comme un actif, alors que ce n’est en fait qu’un remboursement avec plus value qui reste hypothétique tant qu’il n’est pas entièrement remboursé.
Toute dette, considérée comme un actif, leur permet donc d’en créer une autre dont la valeur est grossièrement x9 par rapport à la précédente (j’épargne les chiffres après la virgule dus à la réserve fractionnelle obligatoire).
C’est de la cavalerie, donc de l’escroquerie.
Par ce biais comptable, les banques gonflent facticement la colonne actifs de leur bilan public, masquant ainsi leur insolvabilité.
C’est une imposture au même titre que celle des états qui comptent désormais la prostitution et le trafic de drogue dans leur PIB pour lui donner meilleure mine et obtenir de meilleurs taux.
En somme, tout ce joli monde pratique la course à l’échalotte.
Du fait de la cavalerie de la dette, les banques ruinent l’économie en phagocytant toute richesse réelle du patrimoine des entreprises, des particuliers et des états, qui puisse combler partie de ces dettes qui sont de faux actifs.
Les banques prêtent ainsi à de faibles taux aux états afin de tirer tout le jus qu’elles peuvent en tirer en contrepartie de ces prêts (biens immobiliers, parts d’état dans les entreprises, etc...), et aussi pour permettre à ces derniers, exsangues, de respirer encore un peu et de ne pas faire défaut de suite sur le montant de leur dette déjà accumulée du fait des intérêts conjugués.
Il reste aux banques à essorer les états jusqu’à la dernière fermeture de service public, de protection sociale, et enfin la messe sera dite pour tout le monde.
Le reste, ce n’est que de la poudre aux yeux, une basique opération cosmétique de peinture sur un édifice qui s’effondre, et dont on espère que la peinture masquera au public l’état critique, voir même pour les optimistes les plus fous, que la peinture aiderait à faire tenir debout cette ruine encore un petit peu plus longtemps.
Donc, il n’y a pas de quoi se réjouir des faibles taux actuels. C’est juste la musique qui ralentit.
Quand elle s’arrétera, ce sera la banqueroute universelle pour les banques, les états, les entreprises et les particuliers...le début de la guerre civile généralisée.
À paramesh. Pour répondre à la question à « deux balles. » Pas facile de répondre à cette question, qui est très importante. À la question, « où disparait cet argent ? Il aurait fallu dire : où disparait cet argent virtuel ? Ceux qui bénéficient de ces capitaux sont les marchés, c’est d’ailleurs eux qui les demandent pour les investir en Asie, dans des pays à bas coût. Mais surtout, je pense que cet argent n’aurait jamais dû être créé, qu’il aurait plutôt fallu se contenter de taxer la concurrence déloyale, protéger notre industrie. En tout cas pour la France. Je pense que donner le pouvoir de créer la monnaie à des organismes privés est une trahison et nous sommes déjà en train de le payer par le chômage de masse. En gros, des gens, comme Olivier Delamarche, nous expliquent que nous devons rembourser l’argent que les marchés ont eu à un faible taux d’intérêt qui a été investie en Chine ou ailleurs. Après pour ce que certains appellent les paradis fiscaux, par définition, les paradis fiscaux ces des endroits où les clients d’Olivier Delamarche cachent leurs argents, difficile pour moi de me faire une idée de la quantité de capitaux virtuels qu’ils y a dans ces planques, mais de toute façon ces capitaux sont virtuels, je m’en foutrais complétement s’il ne fallait pas les rembourser. Ce qu’il faut faire : c’est reprendre la souveraineté monétaire, il faut faire du protectionnisme économique, quoi qu’il arrive, même si ça risque de créer des problèmes dans les premiers temps, surtout pour ce qui est de la dévaluation, et puis il faut aller dans le sens de l’interdiction de l’usure ; il faut aller vers un modèle économique qui fixe les prix, et qui soit géré par des fonctionnaires d’État plutôt que des banquiers privés qui se réfèrent à l’offre et la demande ; il faut mettre en place un système de surveillance du respect des prix, c’est plus efficace que de se référer à l’or. Ce qui a permis en grande partie tous ces capitaux dans ces paradis fiscaux, c’est le traité de Maastricht, ce traité autorise la libre circulation des capitaux, c’est là qu’il faut taper. Je ne dis pas qu’il faut exclure la référence à l’or, l’or peut servir. En gros, il faut revenir lentement à avant le traité de Maastricht.