Olivier Delamarche et ses deux intervieweurs sont conditionnés par le paradigme de l’anti-économie fondé sur l’abominable et anachronique système monétaire et le destructeur concept de croissance économique. Dans un monde régi par l’économie basée sur les ressources, on ne parlerait même plus de décroissance mais de gestion intelligente des ressources naturelles au moyen de la cybernétique. Les entreprises produiraient beaucoup moins qu’aujourd’hui, 95 % des biens de consommation seraient recyclables, et ce serait en même temps le plein emploi car les emplois ne seraient plus rémunérés.

Si l’actuel ministère du conditionnement national devenait le ministère de l’Education nationale, on pourrait sauver l’humanité de la disparition car les individus acquerraient à l’école la chose la plus importante au monde : le sens de l’intérêt général. Ils accepteraient alors volontiers d’offrir leurs compétences à la société et ne seraient donc plus des prostitués.

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Je vois bien un duo sur BFMTV entre Olivier Delamarche et Piero San Georgio :

CANDIDE - Alors messieurs, la croissance est de retour aux Etats-Unis qui ont créé 6 emplois le mois dernier.
DELAMARCHE - Non mais là je veux dire c’est totalement inutile quand on voit que le taux de change du SMEX n’a pas été pris en compte dans le calcul des investisseurs... là c’est du grand n’importe quoi.
CANDIDE - Mais pourtant la BE a autorisé hier soir le retour des obligations obligataires à moyen terme sur le marché fortement volatile des valeurs indexées par le CAC
DELAMARCHE - Non mais là faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles ça fait 15 ans au moins que ces techniques là ne fonctionnent plus, franchement c’est du grand n’importe quoi.
CANDIDE - Alors qu’est-ce que vous prônez concrètement ?
DELAMARCHE - Ben si t’es de bonne humeur ce matin, tu t’abstiens de regarder les cours, tu prends ton antidépresseur et tu te recouches. Si t’es de mauvais poil, tu prends une corde, tu l’attaches au balcon et tu te jettes par-dessus.
CANDIDE - Et vous, Monsieur San Georgio, quelle est votre opinion ?
SAN GEORGIO - Eh bien malheureusement je ne crois pas que les choses soient aussi simples. J’aimerais être optimiste mais malheureusement ça ne va pas se passer comme ça. Là c’est un peu le monde des bisounours ce scénario.
CANDIDE - Alors qu’est-ce qu’il faut faire ?
SAN GEORGIO - Ah mais vous êtes grands moi je suis pas là pour vous dire quoi faire, chacun assume ses responsabilités. Si votre femme se fait violer sous vos yeux par une horde de zombies consommateurs accro aux énergies fossiles, c’est pas mon problème. C’est darwinien.
CANDIDE - Parlez-nous de votre BAD en Suisse.
SAN GEORGIO - Je tiens d’abord à signaler que le premier qui se pointe sans invitation se prend direct une rafale de 30 pruneaux. Faut pas déconner. Je suis gentil tout ça la fraternité ok mais faut pas déconner.
CANDINDE - Qu’est-ce que vous pensez des banquiers ?
SAN GEORGIO - Oh, c’est un peu comme les voleurs de poules, vous en laissez un seul s’échapper avec un oeuf et le lendemain ils rappliquent tous dans votre poulailler.
DELAMARCHE - Non mais là j’veux dire une BAD c’est du grand n’importe quoi, ça marchera jamais ce truc.
SAN GEORGIE - Ah mais tu fais comme tu veux. Si des pirates immigrés viennent manger tes salades et enlever tes gosses, c’est pas mon problème.

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Je constate que ce Mr Delamarche est très souvent critiqué pour diverses raisons mais cela fait longtemps que je regarde ses interventions et bien que, quelque part, ce qu’il dit est très répétitif est, je suppose, a cause du fait que la situation économique mondial continue de se dégrader un peu plus chaque semaine.
Alors c’est vrai qu’il ne donne pas de "conseils" ou de "solutions" mais il n’est pas là pour ça. On lui demande d’analyser la situation et de donner son avis en tant qu’expert des marchés financiers, pas des conseils sur des investissements pour les états, les entreprises ou les petits porteurs.
Après, bien qu’on aime ou pas le "style" Delamarche je pense qu’il est honnête dans ce qu’il dit et même si ça façon de l’exprimer peut agacer cela ne prouve pas qu’il a tort.
Bref, je comprend pas trop cet acharnement après lui.

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Quand golman sacks a truquer les comptes de la gréce il savait que les grecs n’étaient pas solvables mais grâce a l’union europeen il sait très bien que les pigeons français ou allemands allaient payes la facture

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Chouett’alors ! Le Cacarente monte.

Y a de la joie, les intervenants ont la gestuelle généreusement expressive et sympathiques.

Comme toute personne rationnelle, ce Delamarche est vraiment vachement pessimiste. Qu’est-ce qu’il fabrique chez les zombies ? Il essaie de casser l’ambiance des gens heureux ou quoi ?

Personne n’est encore mort de la crise. Si ?

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"Sur la voie d’une dette viable..."En littérature ça s’appelle un oxymore...un peu comme un mort-vivant, un honnête voleur, une vérité mensongère, un foutage de gueule flatteur...etc etc

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Delamarche est un analyste. Son métier est de décrypter l’évolution des marchés et non d’apporter des solutions aux problèmes, ça c’est le boulo des politiques.
Le pauvre il se répète tout le temps ; c’est normale le système économique et financier est pourri jusqu’à la moelle ; et en face de lui il a deux zozos qui essaient de faire croire que tout va bien.

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Il fallait écouter feu Monsieur Maurice Allais (paix à son âme si elle existe).

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Les politiques d’austérité ont ont crevé la Grèce, tout ça pour revenir à l’endettement de... 2009 !!!!!!!!!!!!!!!!!

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http://www.youtube.com/watch?featur...
extrait conf avec olivier delamarche.

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