et 
!
La mode est au rétro, l’industrie du disque tournant à vide et produisant du vide, rien de tel que de ressortir les vieilles rengaines des années 70 et 80 pour faire un peu de fric. Stars d’un tube, les vieux chanteurs reviennent entonner les ritournelles qui leur ont fait connaître le succès pour récolter de quoi échanger leurs déambulateurs contre un peu de Botox...
Il en est de même pour la politique.
Je ne parlerais pas ici des fanatiques du ’’grand soir, c’est pour demain’’ qui se rassurent quotidiennement depuis 30 ans en psalmodiant ’’cette fois c’est sûr, ca va péter...’’. Drapeau rouge, tronche de Che, ’’no pasaran’’, faucilles, marteaux et autres outils, tout cela constitue la quincaillerie brinquebalante des différents mouvements gauchistes...
De l’autre côté de la scène politique, d’autres dinosaures se livrent au même rituel mortuaire : je veux parler du NDP : nouvelle droite populaire.
Mais qui sont donc ces oiseaux-là ?
Un agrégat pathétique d’aigris, d’ambitieux, de revanchards, de naïfs et autres aventuriers solitaires. Pêle-mêle, des régionalistes, des catho-tradi, des libéraux. Anciens partisans de Le Pen, Pasqua, Millon, avec une petite touche de Mégret (toujours dans les mauvais coups celui-là)
Esperant se repaître de la dépouille d’un FN secoué, et surfant sur la déception qu’inspire Sarkozy, ces messieurs aimeraient rafler la mise en se présentant comme les instigateurs d’une vieille lune : ’’l’Union des droites’’.
Outre que la terminologie droite/gauche est dans un sens littéral complement flou si on ne lui accole pas un adjectif (gauche du travail, droite des valeurs, par exemple...) ; on ne peut qu’être effaré par ce projet insensé : le mariage d’une droite qui se voudrait ’’droite des valeurs’’ et celle de la finance (union qui n’a jamais fait que le bonheur de cette dernière).
Comment peut-on esperer défendre la morale chrétienne ou humaniste, les racines régionales et l’identité nationale lorsque l’on n’a qu’un but : tendre la main à une UMP pour qui la morale, les racines, la nation ne sont que des obstacles intolérables au mondialisme économique ?
Comment après toutes les trahisons, les mensonges, les magouilles du RPR puis de l’UMP peut-on encore croire que la droite de la finance fera demain l’inverse de ce pourquoi elle est destinée : assurer la domination mondiale de l’empire en finissant de faire crever cette nation française décidement si têtue à ne pas accepter la vision anglo-saxonne du monde ?
Le NDP se réjouit de la victoire de Berlusconi, par jubilation de voir la gauche moisie de Prodi mordre la poussière et parce que le nouveau président du conseil parle de lutter contre l’immigration et le crime, alors que ce brave Berlusconi a regularisé 700 000 clandestins d’un coup et a été poursuivi dans plus de dix affaires pour corruption, fraude fiscale, faux en bilan, financement illicite de parti politique, et je n’évoquerai même pas son atlantisme...
Cette NDP a un avenir : elle servira de roue de secours au régime lorsque viendra le temps du bilan en 2012 et que Sarkozy cherchera à se faire ré-élire. Alors nous verrons de manière encore plus limpide que cette nouvelle droite populaire, n’est ni nouvelle, ni populaire, simplement l’une des éternelles bequilles de l’UMPS.
James G. pour Égalité & Réconciliation
Il en est de même pour la politique.
Je ne parlerais pas ici des fanatiques du ’’grand soir, c’est pour demain’’ qui se rassurent quotidiennement depuis 30 ans en psalmodiant ’’cette fois c’est sûr, ca va péter...’’. Drapeau rouge, tronche de Che, ’’no pasaran’’, faucilles, marteaux et autres outils, tout cela constitue la quincaillerie brinquebalante des différents mouvements gauchistes...
De l’autre côté de la scène politique, d’autres dinosaures se livrent au même rituel mortuaire : je veux parler du NDP : nouvelle droite populaire.
Mais qui sont donc ces oiseaux-là ?
Un agrégat pathétique d’aigris, d’ambitieux, de revanchards, de naïfs et autres aventuriers solitaires. Pêle-mêle, des régionalistes, des catho-tradi, des libéraux. Anciens partisans de Le Pen, Pasqua, Millon, avec une petite touche de Mégret (toujours dans les mauvais coups celui-là)
Esperant se repaître de la dépouille d’un FN secoué, et surfant sur la déception qu’inspire Sarkozy, ces messieurs aimeraient rafler la mise en se présentant comme les instigateurs d’une vieille lune : ’’l’Union des droites’’.
Outre que la terminologie droite/gauche est dans un sens littéral complement flou si on ne lui accole pas un adjectif (gauche du travail, droite des valeurs, par exemple...) ; on ne peut qu’être effaré par ce projet insensé : le mariage d’une droite qui se voudrait ’’droite des valeurs’’ et celle de la finance (union qui n’a jamais fait que le bonheur de cette dernière).
Comment peut-on esperer défendre la morale chrétienne ou humaniste, les racines régionales et l’identité nationale lorsque l’on n’a qu’un but : tendre la main à une UMP pour qui la morale, les racines, la nation ne sont que des obstacles intolérables au mondialisme économique ?
Comment après toutes les trahisons, les mensonges, les magouilles du RPR puis de l’UMP peut-on encore croire que la droite de la finance fera demain l’inverse de ce pourquoi elle est destinée : assurer la domination mondiale de l’empire en finissant de faire crever cette nation française décidement si têtue à ne pas accepter la vision anglo-saxonne du monde ?
Le NDP se réjouit de la victoire de Berlusconi, par jubilation de voir la gauche moisie de Prodi mordre la poussière et parce que le nouveau président du conseil parle de lutter contre l’immigration et le crime, alors que ce brave Berlusconi a regularisé 700 000 clandestins d’un coup et a été poursuivi dans plus de dix affaires pour corruption, fraude fiscale, faux en bilan, financement illicite de parti politique, et je n’évoquerai même pas son atlantisme...
Cette NDP a un avenir : elle servira de roue de secours au régime lorsque viendra le temps du bilan en 2012 et que Sarkozy cherchera à se faire ré-élire. Alors nous verrons de manière encore plus limpide que cette nouvelle droite populaire, n’est ni nouvelle, ni populaire, simplement l’une des éternelles bequilles de l’UMPS.
James G. pour Égalité & Réconciliation
