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Nouveauté Kontre Kulture : Pour un nouveau contrat social de Serge Ayoub

« Liberté, égalité, solidarité », telle pourrait être la nouvelle devise d’une France dans laquelle seraient appliqués les principes exposés ici, permettant « l’équilibre entre le capital et le travail, condition sine qua non d’une démocratie sociale véritable ». Mais malgré sa ressemblance avec l’actuelle devise française, ses termes sont loin de recouvrer la même signification.

 

La fin des corporations ayant débouché sur la soumission du travailleur au capital, le taylorisme et le fordisme sur la course à la productivité et au salariat généralisé, le travailleur s’est trouvé privé de toute véritable liberté. L’égalitarisme promu par les communautarismes victimaires n’est en rien l’égalité ; il est au contraire, « l’appareil idéologique qui abolit la hiérarchie pour mieux instaurer un surcroît de domination ». Car l’égalité n’est pas l’absence de hiérarchie ; cette dernière, justifiée par le mérite et non l’argent, devient non seulement juste mais profitable à tous. Quant à la solidarité, elle n’est pas l’expression d’un État-providence, mais celui d’un État-social mettant en place les conditions d’une « coresponsabilité citoyenne ». Partant du constat que l’injustice sociale est arrivée à une forme d’oppression, et après avoir décortiqué les mécanismes économiques mais aussi idéologiques de cette injustice, l’auteur analyse les forces en présence.

Tout en haut de la hiérarchie sociale se trouvent les oppresseurs, dont on peut suivre la montée en puissance depuis la Renaissance, formant une hyper-classe qui milite pour la mondialisation afin d’échapper à ce qu’il reste des puissances étatiques. Tout en bas, leurs complices inconscients, sous-prolétariat aujourd’hui majoritairement constitué par l’immigration. Entre les deux, les travailleurs, qu’ils soient ouvriers ou petits patrons, pris en étau. Dès lors, que faire ? Retrouver la notion de bien commun, de res-publica, au sein de la nation, repenser la fonction publique et le rôle de l’État, dépasser le salariat, réformer les syndicats, créer des coopératives, une banque solidaire d’investissement : telles sont quelques-unes des solutions proposées ici pour un nouveau contrat social entre l’État et les citoyens.

 

Serge Ayoub, fondateur en 2010 de Troisième Voie, mouvement pour une avant-garde solidariste, et titulaire d’une maîtrise d’histoire, est l’auteur d’un roman, "Conte barbare", de plusieurs essais comme la "Doctrine du solidarisme" et, coécrit avec Michel Drac, de "G5G, déclaration de guerre", d’un recueil intitulé "1ère inter-nationale solidariste" et d’un livre sur l’affaire Méric : "L’affaire Clément Méric, du fait divers au scandale politique".

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20 Commentaires

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  • Serge Ayoub est un grand défenseur de la Révolution dite française. Je l’invite à méditer avec tant d’autres citoyens le célèbre aphorisme de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »

     

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    • #1971078

      Ce qui m’étonne toujours c’est ce genre d’affirmation sans aucune preuve, surtout vous emmerdez pas à étayer, tout le monde doit vous croire sur parole.

      Je dis pas que c’est faux mais çà pourrait l’être, en tout cas çà ne convainc personne.

      C’est pas les ragots de YouTube ici...

       
    • @France occupée
      Je ne suis pas là pour prendre partie pour l’un ou pour l’autre, mais Serge Ayoub a effectivement pris partie pour la Révolution lors du direct ERFM de l’élection présidentielle 2017. Il a même défendu les droits de l’homme avec ardeur face à un Youssef Hindi très sceptique, qui attaquait la République.

       
    • #1971370
      Le Mai 2018 à 02:11 par Alderic-dit-le-microbe
      Nouveauté Kontre Kulture : Pour un nouveau contrat social de Serge (...)

      @ Eric95

      D’accord avec vous. Le vocabulaire parle, au minimum, deux fois. C’est tellement évident que ceux qui en doutent devraient éprouver de la culpabilité ou au moins de la curiosité.

      Vu les solutions proposées, il y a à mon avis une insuffisance au niveau de l’analyse des défaillances et des criticités.

      Là, c’est on refait la même et on recommence. Vas-y que je te colle un état, une république, un contrat social, etc ... La panoplie complète. On refait la devanture et roule ma poule, comme en 40.

      Sans moi les filles. Plus jamais d’état au dessus de moi avec mon accord. Plus jamais. Jamais.

       
    • #1971693

      Éric, je ne sais de qui rit Dieu mais les effets que je déplore sont issus d’une autre révolution, industrielle celle là ! De plus, si l’histoire de France se prend d’un bloc, la Révolution française, elle, surement pas. 1789 n’est pas la Convention, Mirabeau n’est pas Robespierre et les Girondins n’ont rien de Montagnards.

       
    • Mes respects Mr Ayoub !

      Et que ceux qui le critiquent fassent la moitié du tiers de son parcours, on en reparlera !

      Je n’oublie pas non plus que Mr Ayoub avait reçu Mr Francis Cousin dans ses locaux, preuve s’il en est d’une belle ouverture d’esprit...

       
  • #1970793
    Le 22 mai 2018 à 13:03 par The Médiavengers Zionist War
    Nouveauté Kontre Kulture : Pour un nouveau contrat social de Serge (...)

    Aucune société n’évolue. Toutes ces appellations ont perdu leur sens et leur substance depuis longtemps. Il va falloir repartir de zéro. Tant mieux car ce sera plus facile.

     

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  • "Liberté, Égalité, Fraternité" n’est pas la devise française mais la devise de la République maçonnique. La devise de la France catholique est "Dieu, famille, patrie".

     

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  • En tant que syndicaliste investie, étant régulièrement confrontée au patronat ou aux employés dans différentes boîtes, je ne me cache pas de dire que je suis d’accord avec les propos de Serge Ayoub, Je ne connais pas ce monsieur, mais j’aprecierai de discuter avec lui un jour si l’occasion se présente, afin d’echanger sur sa vision d’un nouveau syndicat, également lui partager mon expérience, sur ce j’achète son livre et ne peux que l’encourager à continuer avec la franchise qu’on lui reconnait . Je ferais sûrement bondir quelques “ camarades” mais beaucoup seraient finalement d’accord avec moi après discussion.......

     

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  • Camarades de E&R
    C’est un bon signal que Ayoub publie sur KK.
    Il va finir par vraiment évoluer vers notre ligne.
    Se taper c’est bon un temps. Arès faut des idées qui sont justes et honnêtes
    Je lirais ce livre avec intérêt.
    Une présentation du père Soral en vue dans les conseils de lecture. ?
    Ne varietur
    Lavrov.

     

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  • #1971833

    Liberté et égalité sont antagonistes, l’auriez-vous oublié ?

     

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  • #1973082

    Voilà qui remettra en place tous ces néo-"identitaires" qui se sont mis à défendre leur pays seulement à cause des attentats-spectacles.

     

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  • Serge Ayoub a écrit : "Éric, je ne sais de qui rit Dieu mais les effets que je déplore sont issus d’une autre révolution, industrielle celle là ! De plus, si l’histoire de France se prend d’un bloc, la Révolution française, elle, sûrement pas. 1789 n’est pas la Convention, Mirabeau n’est pas Robespierre et les Girondins n’ont rien de Montagnards."

    M. Ayoub, vous devriez savoir que le terrible sort qu’a subi le peuple français durant la révolution industrielle découle directement de la Révolution française durant laquelle une minorité de bourgeois cupides, athées et féroces s’est emparée du pouvoir. Si la France était demeurée une monarchie absolue de droit divin jamais les Français n’auraient été traités comme ils le furent au XIXe siècle. Par ailleurs, vos idoles de la Convention, Robespierre et les autres Montagnards, étaient des psychopathes. Entre autres crimes abominables, ils se sont rendus coupables du génocide vendéen.

     

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  • l’équilibre entre le capital et le travail est une formule creuse..
    De deux choses l’une :
    Soit le travail est au service du capital (c’est le cas aujourd’hui), c’est à dire que l’économie réelle (entrepreneuriale) est au service de la monnaie (et de ceux qui la contrôlent).
    Soit le capital est au service du travail, ce qui implique que nous soyons capables de mettre au point une monnaie qui serve l’investissement productif, et qui ne devienne pas elle-même un objet de spéculation.
    Sinon pour la devise, j’aime bien celle-ci mais je doute qu’elle fasse l’unanimité :
    Dieu, la Patrie, le Socialisme

     

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