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Dans les colonnes du Point, ce mercredi 4 mai, Gérard Collomb a estimé que Brigitte Macron aurait une certaine appréhension au sujet du renouvellement du mandat présidentiel de son mari. « Au Champ-de-Mars, le soir de la victoire, il y avait un signe qui ne trompait pas : le visage de Brigitte Macron », a assuré Gérard Collomb, qui a remarqué que celui-ci « était grave » et trahissait son appréhension. « On voyait bien qu’elle savait que les cinq prochaines années seront extrêmement dures », a-t-il estimé auprès du média. Le seule chose qui importe pour Brigitte Macron, c’est d’être « digne » de ce rôle de Première dame, comme elle l’a confié le soir de la réélection d’Emmanuel Macron. (Gala)
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Tout laissait à croire, peut-être de manière un peu trop attendue, que Le jeune homme serait une manière pour la romancière d’aborder les injonctions et le regard de la société qui pèsent sur un couple hétérosexuel, quand la femme est plus âgée que l’homme. Il y est évidemment question, lorsqu’elle écrit que « devant le couple que nous formions visiblement, les regards se faisaient impudents, frôlaient la sidération, comme devant un assemblage contre nature ». Cependant, ce n’est pas le sujet principal.
Même si c’est lié, le sujet de fond, c’est ce que ça a réveillé et questionné en elle, et notamment son statut social. « Notre relation pouvait s’envisager sous l’angle du profit », souffle Annie Ernaux dans son roman. Annie Ernaux, dont les deux parents tenaient un café-épicerie dans une petite ville, a beaucoup documenté son sentiment d’appartenance à une classe sociale populaire. Les manières de cet étudiant lui ont rappelé ses origines. Surtout, elle s’est, face à lui, sentie de l’autre côté, du côté de la bourgeoisie.
« Oui, car il y a cette différence d’âge et de statut social, cette “pauvreté” du jeune homme qui est attirante, explique-t-elle dans une interview à Ouest-France. Je veux être celle qui peut donner plein de choses. Chacun sait que donner, c’est prendre. Le côté économique compte beaucoup et je voulais même l’accentuer en listant tout ce que j’ai fait pour, non pas l’attacher, mais rétablir un ordre ». (HuffPost)
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Commençons par une observation toute simple : au royaume du bon coup, la passivité sexuelle fait figure de repoussoir. L’édition 2022 du Code amoureux ne laisse aucun doute sur cette question : le bon sexe est actif, apparenté au fitness, au yoga ou au crossfit selon les préférences personnelles. Il sert essentiellement à se muscler les adducteurs et à brûler des calories. Productivité oblige, les participants sont priés de compter les orgasmes et de mettre régulièrement à jour leurs connaissances. (…)
Du côté des hommes, la paresse est tout aussi brutalement condamnée : pas question d’être passif dans une société qui, précisément, aligne la virilité sur le rôle actif. Le pénis, pourtant, s’accommode volontiers du présupposé inverse. Avant qu’on ne m’accuse de vouloir castrer le lectorat masculin du Monde, sachez que mes sources sont médicales : « Pour obtenir une érection, vous devez être détendu, c’est avant tout une question d’état mental. Bander n’est pas un phénomène actif mais passif. Le lâcher-prise n’éteint pas l’excitation, il l’accompagne » (Tout savoir sur le sexe des hommes, docteur Marc Galliano et Rica Etienne, Marabout, 2022).
Comment en sommes-nous venus à valoriser une sexualité non seulement active, mais volontiers hyperactive ? Outre notre enthousiasme à mettre du cœur à l’ouvrage (et de fait, pourquoi pas), il faut sans doute y voir l’influence de la pornographie. Pour rendre les pratiques plus visuelles et moins répétitives à l’image, les performeurs du X se donnent beaucoup de mal. Le problème, c’est non seulement que nous finissons par en faire autant, mais aussi qu’à force de se donner du mal, on est à deux doigts d’oublier de se faire du bien. (…)
Cerise sur le gâteau, certains considèrent la passivité comme métaphysiquement supérieure. Dans son Journal sexuel d’un garçon d’aujourd’hui (P.O.L, 2021), l’écrivain et réalisateur Arthur Dreyfus détaille par le menu ses petites aventures et ses grandes histoires d’amour homosexuelles. Il explique : « Jouissant en l’autre, l’actif jouit par l’autre. Le passif objectise (instrumentalise) son partenaire, converti en vase à fantasme. Voilà pourquoi réside davantage de sublimation, de folie, de poèmes, de narration, dans le rôle du passif. » (Le Monde)
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20 femmes qui accusent PPDA de violences sexuelles témoignent demain dans @_alairlibre sur Médiapart à 19h. 8 femmes dénoncent des viols.
2 étaient mineures au moment des faits présumés. pic.twitter.com/uKUMIFjJsb— David Perrotin (@davidperrotin) May 9, 2022
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La campagne législative dans le Rhône
L’analyse avec @FZiegelmeyer, directeur départemental du Rhône @Le_Progres @fnb_officiel, Sénateur @lesRepublicains du Rhône et Président de la Commission des lois réagit dans #BonjourChezVous ! pic.twitter.com/GWPRxfi17H
— Public Sénat (@publicsenat) May 10, 2022
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Pour Mathilde Davril, tout a commencé quand elle est arrivée à Lyon à 25 ans. Elle avait quitté son mec et son travail vers Mâcon pour un job de développeuse commerciale au journal les Petites affiches lyonnaises. Elle raconte :
« Au bout de deux années de célibat, j’avais l’impression d’être devenue un produit de consommation sur les sites de rencontre. On nous offre des verres, on nous invite au restaurant… J’ai eu le sentiment que les mecs me prenaient pour une pute gratuitement. »
Elle songe alors à la prostitution et découvre que certaines de ses amies le font déjà. Convaincue, elle franchit le pas et crée son premier profil sur un site d’annonce d’escort.
« Le but premier n’était pas l’argent. Je me suis rendu compte que quand les hommes paient, ils sont plus respectueux, ils sont plus gentlemen. Il n’y a pas de pression liée à l’engagement, pas de pression liée au sexe. »
Mathilde Davril découvre ce mode de rencontre et y prend vite goût. « On est bien plus valorisée quand on se prostitue de manière indépendante et consentante. On est cette parenthèse idéale. Cette femme libre, ouverte, indépendante à qui on peut tout dire, tout demander, qu’elle accepte ou non. Finalement, j’ai remplacé Tinder par les sites d’escorting. On me traite moins comme une pute depuis que j’en suis une. » (actu.fr)
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Alors qu’il était policier, et âgé de seulement 22 ans, Olivier Marchal est tombé amoureux d’une personne qu’il n’avait pas le droit d’aimer. Encore marqué par ce coup de foudre, le réalisateur s’est confié dans les colonnes de Télé Cable Sat ce 3 mai, à propos de son amour interdit, pour une prostituée,
« Une fois, je suis tombé amoureux d’une prostituée. J’étais raide dingue d’une jolie brune espagnole ». Malheureusement, ou heureusement, si elle a été très intense, son histoire avec la jeune fille a surtout été très brève, puisque ce dernier « risquait la prison » en la fréquentant. (Public)
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C’était la « prise de guerre » qui lui permettrait d’enfoncer Marine Le Pen. Arrivée en star chez Reconquête au début du mois de mars, Marion Maréchal ne suscite plus du tout le même enthousiasme depuis la présidentielle et l’échec d’Éric Zemmour. Un flop qui alimente de nombreuses rumeurs autour de l’épouse de Vincenzo Sofo : regretterait-elle sa prise de position ? Car si Marion Maréchal assume toujours son choix en public, certains donnent une tout autre version : « Marion n’admettra jamais en public qu’elle a des regrets, car elle est bien trop orgueilleuse », lâche par un exemple un ami dans L’Express.
En privé, Marion Maréchal reconnaît simplement que le ralliement à Éric Zemmour aurait pu mieux se passer. « Je ne veux pas vous dire que tout est parfait, concède la vice-présidente de Reconquête. Mes raisons et mon récit n’ont pas eu le temps de s’imposer ». Il faut dire que l’équipe de Marine Le Pen a tout fait pour lui savonner la planche, en ébruitant avant l’heure son ralliement tant attendu par les soutiens de l’ex-polémiste. (Gala)
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Hager Ameur, la gilet jaune mélenchoniste qui a agressé un sapeur-pompier est passée ce matin en comparution immédiate et a demandé un délai pour préparer sa défense. Elle est sous contrôle judiciaire en attendant la date de sa comparution pic.twitter.com/oTepQROt5B
— Le Kiosque/Canards (@CanardduKiosque) May 4, 2022
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Disant craindre une justice expéditive rendue sous la pression des médias, ses deux avocates, Me Alice Becker et Aïnhoa Pascual, demandent un renvoi de l’audience à une date ultérieure, en raison aussi de l’état émotionnel de leur cliente. « Elle est épuisée, elle est fatiguée, elle est désemparée, elle pleure, elle craque complètement », affirme Me Becker qui déplore les nombreuses fuites dans la presse sur sa vie privée depuis dimanche. « La vie de cette femme est détruite, son nom et son visage ont été mis en pâture dans les médias, en disproportion avec les faits commis », estime la pénaliste, qui annonce déposer plainte pour violation du secret de l’enquête. Selon l’enquêteur social qui a examiné sa cliente en garde à vue, Hager A. est dans un « état psychologique fragilisé » et ce depuis le décès de sa mère. Victime de violences intrafamiliales, elle doit aussi comparaître fin mai, en tant que victime, à un procès pour « tentative de meurtre » sur sa personne. (…)
Avec force, son avocate dénonce « le récit médiatique qui a été fait » de ses agissements, mensonger selon elle, et s’oppose à l’idée qu’il s’agirait d’une « folle violente qui viendrait se jeter sur n’importe quel porteur d’uniforme ». Sa consœur Me Pascual, rappelle sa vie « compliquée » de mère avec enfants à charge, dont l’un est âgé de 6 ans. « Si Madame A. part en détention, que va-t-il advenir de cet enfant ? », demande-t-elle, réclamant sa libération sous contrôle judiciaire. (Marianne)
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Il y a les actrices moyennes, les mauvaises actrices, et puis il y a Amber Heard. pic.twitter.com/f3tAx0Ax2Z
— Stéphane Edouard (@HommesInfluence) May 9, 2022
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Un homme de 60 ans était jugé mercredi devant le tribunal de Vannes pour avoir entravé volontairement la circulation, rapporte Le Télégramme. La scène s’était déroulée le 9 octobre 2020 sur la route nationale 24 entre Ploërmel et Guer dans le Morbihan.
Se revendiquant du mouvement des « gilets jaunes », le sexagénaire avait décidé de manifester tout seul ce jour-là en roulant à 30 km/h sur cette voie express et en zigzaguant sur la chaussée pour bloquer la circulation. Plusieurs centaines d’automobilistes avaient été retenus sur une trentaine de kilomètres.
Les services de la direction interdépartementale des routes de l’Ouest étaient intervenus pour signaler le danger avant que les gendarmes n’interpellent l’individu aux portes de Rennes. Lors de l’audience, ce dernier a revendiqué son droit « d’être seul en manifestation spontanée », expliquant qu’il n’avait « mis personne en danger ».(20 Minutes)
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Selon une information du Progrès, confirmée par nos sources policières, la passagère d’un tramway a été attaquée par deux hommes vers 19h30 non loin de la station Perrache. Le duo aurait tenté d’arracher le sac de la victime, mais un témoin a réussi à prévenir la cible des malfaiteurs.
Ces derniers ont malgré tout continué leur méfait en aspergeant le témoin de gaz lacrymogène tout en dégainant un couteau pour le faire reculer. L’homme désormais visé a esquivé des coups à l’arme blanche. Les deux suspects ont ensuite pris la fuite alors que des passagers ont été incommodés par les vapeurs de la bombe lacrymogène.
Contactés, les policiers ont rapidement retrouvé la trace d’un membre du duo. Cet Algérien en situation irrégulière, âgé de 17 ans a été interpellé vers 20h dans le quartier de la Guillotière d’après nos confrères qui précisent qu’il était toujours en possession du couteau et de la gazeuse. L’individu a été placé en garde à vue. (Lyon Mag)
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"On veut être traités de la même façon que tous les autres Lyonnais" : la saleté provoque la colère dans le quartier de la Guillotière pic.twitter.com/QXKx6S5x2n
— BFM Lyon (@BFMLyon) May 10, 2022
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C’est une première en Allemagne. La ville de Göttingen va autoriser la pratique du seins nus dans ses piscines, une mesure destinée à plus d’égalité entre les sexes. Cette mesure sera limitée aux week-ends et doit entrer en vigueur à partir du 1er mai et jusqu’à fin août, a-t-on appris jeudi après de la municipalité. (...)
Cette décision a été motivée suite à un incident survenu à l’automne dernier dans l’une des piscines de la ville. Un agent avait demandé à un baigneur, qu’il considérait comme une femme, de se recouvrir le torse. Mais cette personne avait refusé car elle s’identifiait comme étant de genre masculin puis s’était vue interdite d’accès à l’établissement. Cette situation a provoqué un vif débat au sein de la municipalité qui a finalement annoncé cette semaine l’ouverture de la baignade torse nu, pour toutes et tous.
Le débat sur le sujet n’est toutefois pas clos. Certains dans la ville regrettent cependant la décision de restreindre cette possibilité aux seuls week-ends. La municipalité s’est justifiée en indiquant que cela ne devait pas compromettre les cours de natation scolaire en semaine. Le directeur d’un centre aquatique a lui affirmé à un journal local qu’il fallait trouver un compromis avec des « utilisateurs issus d’autres cultures » pour qui la nudité peut s’avérer dérangeante. (20 Minutes)
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« Un moment de folie », « j’ai perdu la raison », « j’ai eu tort »... Neil Parish se confond en excuses après avoir été surpris en train de regarder du porno en pleine séance parlementaire. Deux élues qui se trouvaient près de lui ont alerté sur les faits.
La scène en elle-même est déjà particulière, mais son explication est encore plus cocasse. Dans un entretien exclusif au média britannique BBC, le député a affirmé s’être trompé de site : « Je cherchais un site de tracteurs et j’ai cliqué sur un lien qui portait un nom très similaire et j’ai regardé quelques instants, ce que je n’aurais pas dû faire », s’est-il excusé.
Si Neil Parish a admis son erreur et ce clic par accident, il a tout de même confié être retourné sur le site une seconde fois. « Mon crime – mon plus grand crime – est d’avoir regardé à nouveau ce site ». (La Dépêche)
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FLASH - Le directeur du Centre national d'enseignement à distance (Cned) de #Toulouse a été mis en GAV hier pour exhibitionnisme aux abords d'une compétition de football pour enfants. L'homme qui avait le pantalon baissé et un plug anal inséré a été rattrapé. (France Bleu)
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) May 8, 2022