Le ministère de l’Intérieur a annoncé, lundi 20 décembre, que 182 000 faux pass sanitaire contre le Covid-19 avaient été générés depuis la création du dispositif, en juin dernier. Le précédent chiffre donné par Beauvau, vendredi, faisait état de 110 000 faux pass sanitaires en circulation. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait, selon son entourage, donné la semaine dernière instruction aux directeurs généraux de la police et de la gendarmerie d’intensifier les contrôles.
Cette vigilance accrue intervient alors que le gouvernement a décidé de transformer, au début de l’année 2022, le pass sanitaire en pass vaccinal, afin de convaincre ceux qui ne sont pas encore vaccinés de recevoir leur injection. Au 16 décembre, 52,4 millions de Français avaient reçu au moins une dose et 51,4 millions d’entre eux étaient complètement vaccinés. (France Info)
***
Moi je vous annonce que je déposerai un #amendement au prochain texte #PasseSanitaire #passvaccinal les malades qui arrivent avec un faux passe ne devraient pas être prix en charge par @Assur_Maladie non franchement ,la collectivité ne va pas prendre un charge les tricheurs pic.twitter.com/4IyooiZFL1
— Nathalie Goulet (@senateur61) December 22, 2021
***
Les faux Pass Sanitaires sont une aberration liée à la désinformation. Aujourd'hui, des gens paient en moyenne 400 € pour faux Pass Sanitaire, qui naturellement ne les protège pas, alors que la vaccination protège et demeure gratuite. pic.twitter.com/Qb9SiN3ILZ
— Julien Bargeton (@JulienBargeton) December 21, 2021
***
5 ans pour un faux pass.
6 mois pour viol. #passvaccinal #PassSanitaire— Antoine Grosjean (@antoinegrjn) December 18, 2021
***
***
C’est prodigieux. Autant de mots sans le moindre sens compréhensible à leur assemblage. pic.twitter.com/fzknSPtrZq
— Henri de Beauregard (@h2brgrd) December 19, 2021
***
***
***
***
***
Perdu dans les profondeurs mahoraises, il est un fief méconnu du Rassemblement national. Depuis la plage idyllique de Mtsanga, une longue route sinueuse bordée de bananiers et d’arbres à pain mène à Bouéni. « Marine Le Pen, on l’aime ici », loue Abdallah, calotte immaculée sur la tête. Lors de la dernière présidentielle, la candidate nationaliste s’est offert là un score sans partage : 45 % des suffrages dès le premier tour. Lors des européennes, la liste de son parti est allée jusqu’à tutoyer la barre des 70 %.
Rien d’étonnant pour l’artisan menuisier, né il y a cinquante et un ans dans ce village de 6 000 âmes : « Si tout ce que Marine Le Pen dit se réalise, ça peut vraiment changer les choses. » Comme nombre de ses compatriotes, il raconte l’histoire d’un paradis perdu. Une île rouillée par les « violences et le manque d’argent public » dû en grande partie aux « clandestins arrivés massivement ».Marine Le Pen est perçue comme portant le plus haut le verbe contre l’immigration. (Le Figaro)
Je supprimerai le droit du sol, partout en France, j'arrêterai la régularisation de clandestins qui sera devenue impossible. Ces mesures sont dans le référendum sur l'immigration que je soumettrai aux Français. #LaRéunion #Mayotte pic.twitter.com/S592kNyVej
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 20, 2021
Spécificité de Mayotte : le meeting de Marine Le Pen est précédé d'une prière musulmane. pic.twitter.com/GhkSznDPLR
— Alex Sulzer (@Alexsulzer) December 18, 2021
***
***
Dans le hall du bâtiment, planté de colonnes, un couple de Français observe l’imposante statue de Staline qui surplombe les escaliers. Aurélien, maître-nageur de 30 ans, et sa compagne Khésia, aide-soignante de 27 ans (qui n’ont pas souhaité donner leur nom de famille), sont venus « par curiosité », après avoir découvert que l’ancien dirigeant soviétique était né ici. Le jeune homme s’interroge : « Était-ce une mauvaise chose, la dictature ? O.K., c’est terrible, on t’imposait un peu ce que tu devais faire, mais je vois plutôt le bon côté : les gens avaient à manger et du boulot. » Sa compagne hausse les épaules : « Moi, je ne m’intéresse pas à tout ça. »
Derrière eux, l’une des guides, sanglée dans son manteau mauve, entame la visite et s’engouffre dans l’allée ornée de photographies, peintures, sculptures et tapisseries à l’effigie du Petit Père des peuples. Pendant une heure, Larissa Gazachvili, 60 ans, débite son discours, fébrile, en tentant d’esquiver les questions. Voilà trente ans qu’elle travaille là et, pourtant, rien n’y fait : chaque visite est un cauchemar. « C’est le pire musée du monde ! Les gens ne sont jamais contents, confie-t-elle, le souffle court. Tous ceux qui viennent ici ont un avis différent sur Staline. Il y a parfois des néocommunistes, des néonazis, des descendants de victime… A chaque fois, les gens m’assaillent de questions. Je me fais aussi insulter ! » Larissa Gazachvili a vu des jeunes guides fondre en larmes tant ils étaient malmenés par leur public : « C’est de la torture de travailler avec des gens qui jouent sur tes nerfs et ne te laissent jamais répondre ! » (Le Monde)
***
***
Portée par un trio d’avocats, la défense de Maxwell repose sur un point clé : celle-ci aurait tout ignoré du sort réservé aux jeunes filles qu’elle « recrutait », dans l’intimité des appartements privés d’Epstein. Martelé avec force, cet argument aussi faible que stupéfiant entre en directe contradiction avec les témoignages de certaines plaignantes, qui racontent avoir été sommées de pratiquer des actes sexuels en présence de Ghislaine Maxwell, aussi nue qu’Epstein pour l’occasion, voire partie prenante aux ébats qualifiés de « massages ». Froide et autoritaire, manipulatrice, humiliante, selon les différents points de vue, mais toujours invariablement aux commandes, en maîtresse de maison surnommée « The Lady of the House » par le personnel des propriétés d’Epstein : ses résidences à Palm Beach (Floride), dans l’Upper East Side à New York et avenue Foch à Paris, sur une île des Caraïbes ou dans un ranch du Nouveau-Mexique. (…)
« De nombreuses questions demeurent sans réponse, commente Choire Sicha du New York Magazine. Epstein était-il un maître chanteur ? Un espion (une rumeur non étayée le présente comme un informateur du Mossad, NDLR) ? Pourquoi tant de gens riches et célèbres ont-ils continué à interagir avec un délinquant sexuel déjà condamné (Epstein avait déjà fait dix-huit mois de prison en Floride en 2008-2009) ? » (Le Figaro)
***
***
« J’ai suivi Poivre, bêtement, comme une bête qui va à l’abattoir ». Plusieurs semaines après la parution, dans Libération, des témoignages huit femmes qui accusent PPDA d’agressions sexuelles et de viols, trois nouvelles femmes ont pris la parole. C’est le cas de Laure Eude, qui a déposé plainte contre l’ex-présentateur de TF1 le 9 novembre dernier, après avoir lu avec dégoût et effarement les premiers témoignages. À Libération, elle explique avoir rencontré Patrick Poivre d’Arvor alors qu’elle était stagiaire presse au festival de Cannes, en 1985. À cette jeune femme qui rêvait de faire stage à Antenne 2, il a ensuite proposé de prendre un verre, tard dans la soirée, à l’hôtel du Martinez. À Libération, son accusatrice raconte qu’il lui a demandé de faire un détour par sa chambre. « J’ai suivi Poivre, bêtement, comme une bête qui va à l’abattoir », se souvient-elle. (Closer)
***
***
***
***
Paris d’Hidalgo. Pub Nike sur l’Opéra Garnier : beauté, finesse, élégance. Qui a autorisé cette horreur anglophone et obscène ? Nous voulons des noms ! pic.twitter.com/2HGlasXIJV
— laurent (@laurent_daniel) December 21, 2021
***
***
***
Eve Babitz et Marcel Duchamp en 1963 à Los Angeles. Partie d’échec « en tenue d’Eve » comme fut titré le livre que l’écrivaine, qui vient de disparaître, avait écrit parmi tous ceux qui racontaient son odyssée dans la contre-culture des 60´s et 70’s. pic.twitter.com/N2Bc5d2Szp
— Christophe Conte (@christopheconte) December 18, 2021