Les juges d’instruction ont rendu un non-lieu général dans l’affaire de la vache folle. Ils n’ont pas réussi à établir un lien de causalité entre les victime de l’ESB et la consommation d’une viande en particulier.
En avril 2014, le Parquet de Paris avait requis un non-lieu général dans l’affaire de la vache folle. D’après ces magistrats, « aucun lien objectif et irréfutable ne pouvait être établi entre les éléments en cause et les décès ».
[...] Pour rappel, la maladie de la vache folle a provoqué dans les années 90 la mort de 26 personnes et de milliers de bovins en France. Un 27e patient décédé de cette variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob avait même été répertorié en France en 2012.
Une crise de la vache folle qui avait plombé l’industrie de la viande et généré la panique chez les consommateurs. Devant le nombre important de contaminations par l’ESB en Grande-Bretagne, la France avait en effet décidé unilatéralement en mars 1996 de suspendre l’importation de viandes bovines britanniques, décision entérinée quelques jours plus tard à l’échelon communautaire par la Commission européenne. Cet embargo français a été levé en septembre 2002.