Après douze jours passés en Syrie, nous voici à Beyrouth pour la fin de l’opération « Noël en Syrie ». Nous rentrons demain en France, fatigués mais le cœur rempli.
Touchés au début par le sort des chrétiens, en particulier ceux de Maaloula, nous avons réalisé très vite que c’était auprès de tous les Syriens qu’il fallait agir. En évitant toute forme de communautarisme, nous n’enfermions pas les individus dans des préjugés. La réponse a été stupéfiante : les peuples français et syrien ont été remarquables.
L’accueil en Syrie a été bluffant. Nous avons été hébergés et sécurisés de façon remarquable par les autorités, contrairement à ce que nous avaient prédit les services du Quai d’Orsay. La gentillesse de l’accueil était la même, que nous soyons dans un orphelinat, une école, une faculté, une église ou même une mosquée. Nous avons été invités à déjeuner systématiquement dès que nous rencontrions une communauté ou une personnalité. Le rire des enfants à la vue des cadeaux, le sourire des parents à la vue des Français… Il était plaisant lorsque nous nous baladions dans les rues de Damas de voir les Damascènes, malgré les outrages de la guerre, continuer coûte que coûte à vivre, à sortir, à aimer.
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