Mélangez Noël et la crise économique due à l’emprise néolibérale sur le pays, et vous obtenez un Noël de crise, un Noël de guerre.
Noël est attaqué de toutes parts : le Système veut la peau du christianisme – qui incarne des valeurs humanistes à l’opposé des principes mondialistes –, des églises et des prêtres. Le socle civilisationnel de notre pays vacille.
Certes, les Français vont de moins en moins à l’église depuis les années 60, la croyance s’étant déplacée, ou étant descendue – américanisation aidant – du Ciel au supermarché. Les églises se sont vidées, les hypers se sont remplis. On ne croit plus trop en Dieu, ainsi qu’au Père Noël ; en revanche, on croit au pognon, et à la consommation. On croit à la valeur argent, la transcendance est en voie de disparition.
Le problème, c’est qu’en temps de crise économico-sociale grave, c’est-à-dire d’attaque oligarchique ouverte contre le peuple, on a de moins en moins d’argent, qui prend donc de plus en plus de valeur. C’est une valeur-refuge mais qui nous fuit !
On ne reviendra pas ici sur l’agressivité obsessionnelle des médias mainstream envers l’Église, et accessoirement envers l’islam, tout en laissant le judaïsme tranquille. C’est certainement une coïncidence, peut-être que le tour du judaïsme viendra, avec des synagogues qui brûlent ici et là, comme nos églises actuellement. Heureusement pour la communauté juive, pourrait-on dire, ça a déjà été fait.
Pour l’instant, ce sont les prêtres qui sont brûlés symboliquement en place publique. Sur ce sujet, le journal des Lobbies et des Marchés mène la danse endiablée :
Les imams en prennent aussi plein la gueule, moins sur Le Monde que sur les chaînes de télé, toutes ou presque acquises à l’israélisme, la nouvelle religion d’État. On peut aussi utiliser laïcité, c’est plus propre.
Si les prêtres sont tous des violeurs, ou presque, les imams sont tous des djihadistes, ou presque. Il n’y a que les rabbins qui sont parfaits.
"On est bien en France je vais te dire pourquoi. Pour l'oseille."
Rav Touitou pic.twitter.com/VkaMYih1DI— Arthur Sapaudia (@ArthurSapaudia) July 27, 2023
Il n’a pas été expulsé, lui ? Ah, on nous dit dans l’oreillette qu’il ne lance pas ses oukases et autres malédictions de chez nous (il officie à Marseille). Mais ne nous égarons pas, à l’image de son esprit tourmenté. Nous parlions de Noël et de crise.
En ce moment, nous explique France Info, les Français revendent tout ce qu’ils peuvent pour pourvoir faire des cadeaux de Noël. Quand on tape dans le patrimoine, c’est jamais bon signe.
D’ailleurs, le gouvernement veut voler l’épargne des Français, afin d’absorber la dette, mais ça présente des inconvénients – au niveau de la confiance dans l’oligarchie, qui n’est déjà pas bien élevée –, cela fera l’objet d’un sujet entier.
Les enfants ne doivent pas le savoir, mais de plus en plus, on offre des cadeaux d’occasion. Une fois, un radin nous a offert un livre sur lequel il avait oublié l’étiquette jaune « Joseph Gibert occasion »… Quelle ne fut pas notre déception, c’était comme si nous n’étions qu’un ami d’occasion, un faux ami. C’est à se demander si on ne va pas vers les cadeaux de 24 heures, que les enfants devront rendre le lendemain dans des magasins spécialisés genre Cash Entuber.
Sachez que ça a existé, dans les orphelinats de l’Espagne franquiste, le dessinateur Carlos Gimenez le raconte dans sa fabuleuse BD Paracuellos. Encore plus tragi-comique que le Souvenirs d’un pas grand-chose de Bukowski !
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