Nicolas Sarkozy se rendra à Marseille ce lundi. Cette visite, lors de laquelle il sera accompagné de Renaud Muselier, succède à plusieurs apparitions médiatiques. Si Nicolas Sarkozy professe sa prise de distance avec la politique, les confidences d’un de ses proches à BFMTV montrent qu’il ne s’en écarte pas tant que ça.
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Ce jeudi, Nicolas Sarkozy est ainsi intervenu devant la bonnette du studio d’Europe 1. Pour parler politique et action publique ? Non. Il était là pour évoquer son engagement auprès de la campagne « Guérir le cancer de l’enfant au XXIe siècle ».
Quant à l’actualité, elle l’intéresse peu, à l’entendre.
« Vous croyez que l’actualité ça me manque ? Vous croyez que Hulot, Benalla, ça me manque ? » a-t-il lancé.
Le 28 août déjà, il faisait un crochet par les ondes. Sur France Culture, il revenait sur les dix ans de la crise économique mondiale des subprimes et l’influence de celle-ci sur son mandat.
Par ailleurs, l’ex-Président de la République passera son prochain lundi à Marseille. De prime abord, rien de politique là encore : il doit ainsi assister aux vœux du consistoire israélite de la ville à l’occasion du Nouvel an juif dans la soirée, après avoir consacré une partie de son après-midi au Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.
Selon nos informations, il en profitera pour déjeuner avec le Président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier. S’il peut paraître logique pour Nicolas Sarkozy de s’asseoir à la table d’un responsable politique de premier plan, de surcroît encarté au même parti que lui, on note que Renaud Muselier est un proche de Valérie Pécresse, Christian Estrosi et Xavier Bertrand... pas tout à fait les meilleurs amis de l’actuel président des Républicains, Laurent Wauquiez.
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De toute façon, c’est bien simple, selon cet ami de Nicolas Sarkozy, « ils viennent tous le voir ». Et ce « ils » inclue notamment les ministres « qui ont basculé », c’est-à-dire ces transfuges Les Républicains au sein du gouvernement.
« Son carnet de bal est à jour : les nouveaux gouvernants, il les connait », continue son fidèle partisan. « Il est posé, il est différent, il n’intrigue pas pour revenir », dit son ami mais « on ne sait jamais ce qui peut arriver en politique, un politique c’est jamais fini. (...) Il est comme le Bordeaux : il vieillit très bien. C’est un sage, pas un sage retraité ».