La justice et la police françaises sont formelles : le parcours de Mohamed Merah, principal suspect des attentats perpétrés contre des militaires et l’école juive de Toulouse, était le fruit d’une dérive solitaire.
Son "profil d’autoradicalisation salafiste atypique" en faisait un individu indépendant de toute "organisation structurée connue", selon une déclaration de François Molins, le procureur de Paris, lors d’une conférence de presse, à Toulouse, mercredi 21 mars.
Pourtant, de nombreux éléments, non révélés à ce jour, permettent de questionner la véritable dimension de ce tueur présumé et de s’interroger sur les moyens dont il a pu bénéficier lors d’un grand nombre de voyages effectués à l’étranger.
Le 22 novembre 2010, lors d’un séjour à Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, région à forte activité insurrectionnelle, Mohamed Merah avait attiré l’attention de la police afghane qui l’interpellait. A son hôtel, les policiers avaient fouillé sa chambre avant de le remettre aux forces de l’OTAN qui ne confirmaient pas, mercredi au Monde, l’avoir remis ensuite dans un avion pour la France.
Israel, puis Syrie, Irak, Jordanie
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