Le candidat à l’investiture républicaine Mitt Romney a plaidé pour une politique étrangère plus musclée et promis de restaurer la domination mondiale de l’Amérique au cours d’un discours qui contrastait avec les politiques du président Obama, mais qui rappelait celles de George W. Bush.
"Ce siècle doit être un siècle américain. Dans un siècle américain, l’Amérique a la plus forte économie et la plus forte armée du monde. Dieu n’a pas créé ce pays pour être une nation de suiveurs. L’Amérique n’est pas destinée à être sur un pied d’égalité avec plusieurs puissances mondiales d’importance comparable. L’Amérique doit guider le monde, ou quelqu’un d’autre le fera." Mitt Romney
L’ancien gouverneur du Massachusetts, qui domine dans les sondages, avait choisi de prononcer son premier grand discours sur la politique étrangère dans une école militaire de Charleston, en Caroline du Sud, dont près d’un millier et demi d’élèves ont servi à l’étranger, notamment en Irak, en Afghanistan.
"Si vous ne voulez pas que l’Amérique soit le plus grand pays du monde, je ne suis pas votre président. Vous avez ce président aujourd’hui", a-t-il dit sous des applaudissements nourris. Accusant Barack Obama d’avoir affaibli le pays, M. Romney a affirmé que sous son administration, l’économie, la défense et les valeurs américaines avaient décliné.
Le candidat à l’investiture républicaine Mitt Romney a plaidé pour une politique étrangère plus musclée et promis de restaurer la domination mondiale de l’Amérique au cours d’un discours qui contrastait avec les politiques du président Obama, mais qui rappelait celles de George W. Bush.
L’ancien gouverneur du Massachusetts, qui domine dans les sondages, avait choisi de prononcer son premier grand discours sur la politique étrangère dans une école militaire de Charleston, en Caroline du Sud, dont près d’un millier et demi d’élèves ont servi à l’étranger, notamment en Irak, en Afghanistan.
"Si vous ne voulez pas que l’Amérique soit le plus grand pays du monde, je ne suis pas votre président. Vous avez ce président aujourd’hui", a-t-il dit sous des applaudissements nourris. Accusant Barack Obama d’avoir affaibli le pays, M. Romney a affirmé que sous son administration, l’économie, la défense et les valeurs américaines avaient décliné.
"Les États-Unis doivent toujours conserver leur suprématie militaire pour dissuader leurs agresseurs potentiels et défendre leurs alliés", a-t-il ajouté. Faisant l’état des lieux des dangers potentiels pour les États-Unis, il a évoqué "les visions anti-américaines de l’Iran, de la Corée du Nord, du Venezuela et de Cuba". Il a également désigné la Chine, qui veut devenir une "superpuissance" et la Russie, "dirigée par un homme qui croit que l’Union soviétique était le bien et non le mal".
"Même si l’Amérique devrait travailler avec d’autres nations, nous nous réservons le droit d’agir seuls pour protéger nos intérêts nationaux", a ajouté M. Romney.
Sa rhétorique rappelait l’approche unilatérale de l’ex-président George W. Bush, sa doctrine de frappes préventives contre la terreur et son "axe du mal".
Mitt Romney compte aussi intensifier les relations des États-Unis avec leurs alliés, dont Israël et la Grande-Bretagne, renforcer l’opposition américaine à l’arme nucléaire iranienne, renouer avec la défense antimissile, accélérer la construction de navires de guerre, pour passer de 9 bâtiments par an à 15, et intensifier les efforts diplomatiques au Moyen-Orient.
La veille de son discours, M. Romney a annoncé que s’il était élu, il nommerait dans son équipe de conseillers en matière de politique étrangère et de sécurité nationale de nombreux proches collaborateurs de George W. Bush.